Troyes - Stade rennais / Bourigeaud : « Continuer à nourrir cet état d’esprit »
Publié le 29 octobre 2021 à 14h50 parAvant un déplacement à Troyes et quelques heures après le premier entraînement ouvert au public de la saison, Benjamin Bourigeaud était le joueur à passer en conférence de presse.
Séance ouverte au public : Ça faisait longtemps qu’on ne les avait pas eu avec nous à l’entraînement. Ça fait toujours plaisir de les avoir avec nous. Il y a eu du monde aujourd’hui, preuve qu’on a le soutien de beaucoup de personnes. Ça fait aussi plaisir aux enfants qui sont en vacances. C’était un bel échange à la fin de l’entrainement. Tant qu’on peut faire plaisir à tout le monde c’est le principal.
Jouer devant du monde à l’entraînement : Oui, on est concentrés sur notre entraînement. C’est comme jouer dans un stade plein. On est dans notre bulle, on travaille. C’est toujours plaisant de les avoir avec nous, mais ça ne change rien au contenu de l’entraînement.
Semaine complète d’entraînement : Ça s’est super bien passé, il y a eu la récupération du match de dimanche, puis beaucoup de travail tactique pour préparer le match de Troyes qui sera important. On a eu le temps de travailler en équipe, ça change. On espère vite retrouver les matchs tous les 3-4 jours car c’est ce qui nous occupe le plus.
Comment entretenir la bonne dynamique : En continuant à être exigeants envers nous-même, envers le groupe, ne pas s’enflammer, ce serait une grosse erreur de notre part. Quand on ne fait pas les choses à 100%, on peut le payer cash. On veut continuer à entretenir cette dynamique là. Dans le foot ça va très vite, il faut rester humble. On reste focus sur notre travail. L’état d’esprit est remarquable depuis quelques matchs.
Bon groupe : On a un bon groupe avec de bons mecs, avec un très bon état d’esprit. Quand tout le monde y met du sien, on ne peut aller que de l’avant, chose qu’on fait bien en ce moment. On espère continuer comme ça car ça fait notre force, continuer à nourrir cet état d’esprit, pour continuer à gagner.
Déclic / équipe-type : Il n’y a pas forcément d’équipe-type, on est un groupe soudé, ceux qui débutent comme ceux qui rentrent. On peut le voir sur les derniers matchs, Lovro (Majer) a été décisif en étant sur le banc. Loum (Tchaouna) aurait pu l’être à Mura. C’est vraiment le travail d’un collectif. La mayonnaise commence à prendre aussi, on a eu beaucoup de nouveaux joueurs, chacun devait s’adapter. Il faut garder ça, et faire le maximum pour gagner un maximum de matchs.
Couloir droit avec Hamari Traoré : On est arrivés en même temps au club, on a de très bonnes affinités sur ou en dehors du terrain. On n’a pas forcément besoin de se parler pour voir ce que l’autre va faire, il suffit d’un regard. Ce sont des choses qui se construisent au fil du temps. On devient une équipe crainte de tous les côtés, c’est important de garder ça mais de ne pas s’enflammer.
Jouer contre des blocs bas : Chaque match sera différent et compliqué. Les matchs de Ligue 1 sont difficiles, ce sera à nous de mettre les ingrédients nécessaires sur un bloc haut ou bas.
Plaisir à jouer : Forcément on prend du plaisir, je pense que ça se voit aussi. Faire les courses les uns pour les autres nous ouvrent parfois des espaces. Quand on n’est pas servi, ça peut servir à quelqu’un d’autre. On fait les choses ensemble et c’est ce qui fait notre force aujourd’hui. Il faut continuer à mettre de l’intensité dans les courses, continuer à être rigoureux défensivement. Tant qu’on continue il peut nous arriver de bonnes choses, mais encore une fois il ne faut pas s’enflammer, et continuer à travailler.
Bonnes statistiques sur les passes : Ça fait plaisir, c’est ce que je cherche à faire. Trouver des passes clés pour un joueur comme moi, c’est ce qui me préoccupe le plus. Je peux encore être plus décisif, mais ça viendra avec le temps. Je ne me prends pas la tête là-dessus.
Rôle plus important : J’essaye de respecter le rôle que me donne le coach, dans l’axe ou non. A chaque fois que je suis sur le terrain j’essaye d’être le plus efficace et décisif possible pour mes potes et pour le club.
Kamaldeen Sulemana : Il a d’énormes qualités, malgré son jeune âge il est très sûr de lui. Il nous fait beaucoup de bien car il dynamise aussi le groupe. C’est quelqu’un d’assez rigolo dans le vestiaire, c’est bien de l’avoir avec nous. On essaye aussi de l’accompagner car ça reste un jeune joueur, mais de par ses qualités il montre qu’il peut être un grand joueur. Techniquement c’est impressionnant, un peu dans le même registre que Jérémy Doku. Il est ultra dynamique, il a une explosivité et une vitesse assez incroyables, il peut créer des différences tout seul. Il fatigue pas mal les défenses, ça nous aide aussi à gagner les matchs. Avoir Kamaldeen sur le dos pendant 90 minutes, ça doit quand même faire mal aux cannes.
Série de 104 matchs sans but sur coup franc direct : Cette statistique me frustre énormément car je pense que je peux avoir la qualité pour être plus décisif que ça. Il y a des périodes où ça n’arrive pas pourtant je les travaille toute la semaine, environ 3 séances de 10-15 ballons à l’entraînement. C’est le football, j’aimerais marquer un coup franc rapidement, mais si ça ne vient pas je ne dois pas me prendre la tête. Je les bosse beaucoup et j’essaye de régler la mire.
Jeunes : Il ne faut pas les freiner, ils sont en plein confiance. C’est la fougue de la jeunesse, on en a beaucoup aujourd’hui, il ramènent beaucoup de fraicheur aussi. Ça nous fait énormément de bien, ça nous permet d’avoir de bons entraînements aussi.
Le rendement de Messi : Contre nous il a été plutôt bon dans ce qu’il a fait. Avec son toucher de balle, il peut délivrer beaucoup de passes. Chez nous lis n’avaient pas été efficaces. Jouer contre lui c’est quand même impressionnant car c’est le meilleur joueur de tous les temps. Je ne sais pas, ce qui se passe au PSG, ça ne préoccupe pas forcément.
Règle des 5 changements entérinée : Ça permet de finir les matchs avec de la fraicheur. C’est en groupe qu’on sort de ces matchs, et c’est en équipe qu’on gagne ou qu’on perd, pas seulement ceux qui débutent. C’est un esprit de groupe, et c’est ce qu’on veut aujourd’hui au Stade rennais.