Les premiers mots de Courbis face à la presse

Après le limogeage de Philippe Montanier, Rolland Courbis a pris hier ses fonctions en tant que nouvel entraîneur du Stade rennais. Ce jeudi, il s’est exprimé pour la première fois en conférence de presse, et ce pendant près de quarante-cinq minutes.

L’accueil du public

« Je m’attends au même accueil que j’ai eu le plaisir d’avoir depuis que je suis arrivé, que ce soit à la gare, quand je me balade, quand je suis allé au restaurant. Tout le monde voit en moi quelqu’un qui représente le football, qui est passionné de football 24h/24. Quand je rencontre un passionné de football, je ne vois pas pourquoi il me verrait avec une certaine antipathie. Moi-même, je vois le Stade rennais comme un grand club. Ce n’est pas pour cirer les pompes. Je suis surpris d’avoir une personne aussi importante que François Pinault aussi passionné pour son club que ça. Cela, je ne l’imaginais pas, et je trouve cela extraordinaire. Ruello est quelqu’un de très intéressant, de passionné, avec qui j’échange tous les jours, ce qui me paraît être logique et dans l’intérêt du club. Qu’il puisse y avoir une certaine antipathie en ce qui me concerne, on la constatera ensemble si c’est le cas. »

Les ambitions

« Nous parlons d’un effectif qui, dans tous les secteurs, doit permettre au Stade rennais d’être une des équipes redoutables de ce championnat. Je ne vois pas en quoi cela pourrait poser des problèmes d’être optimiste au point de se dire que l’objectif est d’être dans les six premiers. Oui, mais pas obligatoirement à la sixième place. Il y a quand même d’autres places un petit peu plus hautes. Je ne vais pas dire que l’on va y arriver à coup sûr, mais se demander pourquoi on n’y arriverait pas, et pourquoi pas nous... »