Transferts : Montanier fait le bilan du mercato rennais

Publié le 2 septembre 2014 à 17h39 Stade Rennais Online

Le Stade rennais s’est montré particulièrement actif au cours du mercato d’été, qui s’est achevé lundi soir à minuit, avec onze arrivées et de nombreux départs. Un mercato que Philippe Montanier, interrogé par le site officiel du club breton, juge « raisonnable en termes de masse salariale et de montant de transfert ». Rennes recherche néanmoins toujours un troisième gardien, qui pourrait être « un joker ou un joueur au chômage ». « Il peut toujours y avoir un ou deux mouvements, notamment des possibilités de départ vers les pays du Golfe », ajoute par ailleurs l’entraîneur normand.

Le Stade rennais n’a en effet pas réussi à vendre Jean II Makoun ni Jean-Armel Kana-Biyik. Ce dernier a suscité l’intérêt de plusieurs clubs et était tout proche de signer lundi au Betis Séville, mais son agent n’a finalement pas fait le déplacement en Espagne, le défenseur central étant réticent à rejoindre un club de deuxième division. « Il n’entre plus dans mes plans, il le sait. C’est clair avec lui depuis la reprise », indique à son sujet Philippe Montanier.

Lundi, Rennes a également enregistré l’arrivée de sa onzième recrue, Habib Habibou. L’ex-joueur de La Gantoise évolue au poste d’attaquant, alors que le Stade rennais a déjà recruté plusieurs joueurs à vocation offensive cet été et l’hiver dernier. « Il joue plutôt dans l’axe mais il a aussi beaucoup joué sur les côtés. Il a un profil athlétique, il prend la profondeur. Il est différent des autres. Il va nous permettre d’avoir des solutions offensives différentes en fonction des besoins et des adversaires », explique Montanier, qui avait indiqué samedi soir à l’issue de la victoire face à Caen que son équipe devait progresser dans l’animation offensive.

Enfin, si plusieurs jeunes ont été prêtés ces derniers jours (Cédric Hountondji à Châteauroux et Wesley Saïd à Laval), ce n’est pas le cas d’Adrien Hunou, qui avait été annoncé à Guingamp. « On cherchait à le prêter mais plutôt dans un club de Ligue 2 pour qu’il soit sûr de jouer. On ne voulait pas renforcer un concurrent de Ligue 1 », se justifie l’entraîneur rennais, qui évoque encore la possibilité d’un prêt en tant que joker dans une équipe évoluant à l’échelon inférieur.