Anciens Rennais : des nouvelles de Stanger

Interrogé par le quotidien Ouest-France dans son édition briochine de lundi dernier, l’ancien attaquant de la réserve du Stade Rennais, William Stanger, est revenu sur son séjour en Écosse où il avait rejoint Paul Le Guen, chez les Glasgow Rangers l’été dernier, ainsi que sur sa situation actuelle.

« Il y avait une mauvaise ambiance dans l’équipe. D’un côté, le clan des francophones avec des joueurs choisis par Le Guen. De l’autre, les Écossais pur souche. Le Guen a voulu emmener sa culture, mais les Écossais n’étaient pas prêts à partager et à échanger ».
Après le départ de l’ancien entraîneur rennais, les choses tournent rapidement en faveur des joueurs locaux, et logiquement plusieurs francophones, comme Letizi, Clément et Stanger quittent le club : « Nous n’étions même plus convoqués aux entraînements. Je ne jouais plus. J’ai décidé de partir ».

Sans club depuis, celui qui faisait partie du groupe victorieux en Coupe Gambardella 2003 a bien tenté sa chance en Suède, et plus précisément au Göteborg AIS, via un essai d’une semaine. Officiellement, le jeune costarmoricain n’avait pas été conservé car possédant un profil trop proche de joueurs évoluant déjà dans le club scandinave. Mais il révèle également une autre raison de cet échec : « Les clubs nordiques sont des clubs à petit budget. Sans en demander beaucoup, je voulais au moins gagner ce que je gagnais aux Rangers ».

Depuis, Stanger reste à l’écoute des offres qui lui sont proposées. Les Belges du FC Bruges et les Suisses du FC Thoune seraient notamment intéressés par le jeune attaquant. « Selon les termes de mon contrat, je ne peux pas m’engager avant le mois de juin dans un club européen ». En attendant, il s’entraîne, seul ou avec la réserve du Stade Rennais. Un retour au bercail - qui ne déboucherait de toute façon pas sur un contrat professionnel - ou une signature dans un club de moindre niveau (Ligue 2, National, CFA...) semblent exclus. « J’ai envie de repartir à l’étranger. Le must serait le championnat espagnol », conclue t-il.