Armand : « Il y a beaucoup moins de pression qu’ailleurs »

Publié le 16 février 2014 à 19h52 Stade Rennais Online

Sylvain Armand était l’invité de l’émission « Sports en Armorique », sur France Bleu Armorique, dimanche à 18h. Le défenseur central est tout d’abord revenu sur la situation actuelle du Stade rennais, à la lutte pour le maintien... qu’Armand a déjà connu lorsqu’il était au PSG.

« C’était beaucoup plus difficile qu’ici, parce qu’à Paris, c’est autre chose. Aujourd’hui, on a la chance de pouvoir travailler plus sereinement, pour un objectif qui n’est pas celui du club à la base, mais le devient aujourd’hui », explique celui qui a évolué dans le club de la capitale entre 2004 et 2013. « Ce n’est pas dans les habitudes du Stade rennais de mettre la pression. Il y a des choses qui sortent dans les journaux qui ne font pas plaisir, mais cela fait partie du milieu. C’est vrai qu’il y a beaucoup moins de pression qu’ailleurs. On devrait se servir de cela pour se sauver plus vite ».

Sylvain Armand s’est également exprimé sur le prochain match du Stade rennais, à Nantes. Un rendez-vous « plus que particulier » pour le défenseur, qui a passé quatre saisons là-bas. « Cela fait longtemps que je n’ai pas évolué à la Beaujoire. Cela va être un grand plaisir de retourner dans ce stade, retrouver beaucoup d’amis, beaucoup de gens », poursuit-il, s’attendant à un accueil « mitigé ». « Je n’ai jamais renié le FC Nantes, qui m’a permis d’arriver où j’en suis aujourd’hui. J’ai toujours porté ce club dans mon coeur. J’ai choisi de venir à Rennes, cela n’a rien à voir avec la concurrence entre les deux clubs, c’est un choix personnel ».

Armand avait d’ailleurs été contacté par le FC Nantes lors du mercato estival, mais avait finalement préféré signer à Rennes. « Il y a certaines choses qui ont fait basculer la donne. Le problème de recrutement du FC Nantes notamment. À Rennes, j’ai eu l’entraîneur beaucoup de fois au téléphone et j’ai vraiment senti son envie d’amener quelque chose au Stade rennais. Il y a aussi le fait de revenir dans une région que j’aime bien. Je n’ai jamais eu non plus Michel Der Zakarian au téléphone, seulement le président Kita qui souhaitait que je vienne, mais il me fallait quand même l’appui de l’entraîneur, que je n’ai jamais eu. J’ai aussi eu des échos comme quoi j’étais trop vieux pour lui là-bas », affirme Sylvain Armand.

Réécouter l’interview d’Armand (à partir de 11min et 18s) :