Le Lay : « L’avant-centre, un produit particulier »

Invité du talk show de CFoot, Patrick Le Lay s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualités, notamment autour du Stade rennais.

Logiquement questionné au sujet du transfert avorté de Mevlüt Erding, le président du Stade rennais a affirmé que le club avait été prévenu par le Paris Saint-Germain ce lundi, à 14h00. « L’avant-centre est un produit particulier, qui est très difficile à trouver », a regretté Le Lay, en référence aux nombreux échecs de son club sur ces dossiers cet été.
« On avait un accord avec Erding et avec le PSG, mais celui-ci n’a pas trouvé d’attaquant pour le remplacer », a expliqué le président rennais. « On est déçu, mais ils nous avaient prévenus ». Le joueur, qui faisait l’objet d’un forcing du Stade rennais « depuis un bout de temps », était pourtant « décidé à venir à Rennes », selon Le Lay.

Reste la possibilité de profiter des dernières quarante-huit heures du mercato pour tenter de recruter un joueur... ce pour quoi le président rennais s’est montré pessimiste, niant l’existence d’un "plan B" et évoquant la possibilité de ne recruter qu’au mercato hivernal, tout en reconnaissant que la situation pouvait évoluer d’ici à mercredi soir.

Quant à l’intérêt des Anglais d’Arsenal pour Yann M’Vila, l’ancien PDG de TF1 a été catégorique : le Stade rennais ne souhaite pas s’en séparer, au grand étonnement d’un Arsène Wenger qui était déterminé à le recruter. « On a dit à Wenger qu’on commencerait peut-être à réfléchir à 50 millions d’euros, mais pas avant », a relaté Le Lay.
Selon nos informations, après avoir offert 20 puis 25 millions d’euros, Arsenal est allé jusqu’à proposer 30 millions d’euros pour le transfert. Des offres immédiatement rejetées par un Stade rennais inflexible.

Enfin, Patrick Le Lay a livré son sentiment sur le début de saison rennais, avec une équipe qui - à sa grande satisfaction - possède la « meilleure attaque » de Ligue 1 avec neuf buts en quatre matchs, et qui - par le biais de la Ligue Europa - « se forme à l’international ».
Une équipe qui est, selon son président, « étrange, mais sympathique », dans sa faculté à s’offrir de larges et belles victoires, mais aussi à passer totalement au travers, comme il y a une semaine à la Mosson. « J’ai eu honte du match à Montpellier, a affirmé Le Lay. Je suis parti trois minutes avant la fin ».