Paul-Georges Ntep revient sur les derbys entre le Stade rennais et Nantes
Publié le 17 janvier 2024 à 16h08 parDans un long entretien accordé à Stade Rennais Online, Paul-Georges Ntep évoque son amour pour les derbys contre Nantes et revient sur ses bons souvenirs à la Beaujoire.
On oublie rarement son premier but en Ligue 1. Celui de Paul-Georges Ntep était arrivé à un moment particulier, lors d’un derby contre Nantes en février 2014.
« Le match de Nantes, je l’avais coché sur le calendrier. J’avais suivi ce qu’il s’était passé au match aller avec les supporters. Le match retour, je recevais des messages « tu viens d’arriver, on compte sur toi, c’est le moment ». J’ai toujours évolué depuis jeunes avec ce truc qu’un derby ça ne se joue pas, ça se gagne. Il y a des moods différents pour des matchs, et sur celui-là tu le ressentais complètement, se souvient-il. Quand on arrive là-bas, un, deux, trois… Surtout qu’on était dans une période compliquée, donc arriver à mettre 3-0 dans un derby, ça donne un peu plus d’air, de confiance, et ça permet par la suite de travailler un peu plus sereinement. Il n’y a pas meilleur moyen de se faire remarquer quand on est jeune et qu’on débute en Ligue 1. »
« C’était un public qui mettait de l’ambiance, donc comme on dit, ce sont des matchs où tu as envie de mettre la clim. »
L’ancien attaquant rennais, aujourd’hui en Asie, avait un certain appétit pour les derbys à la Beaujoire, où il avait pris l’habitude d’être décisif, en marquant ou en étant passeur. « C’étaient des matchs qui m’excitaient, des matchs où tu cherches à te mettre en valeur, rejoue-t-il. C’était un public qui mettait de l’ambiance, donc comme on dit, ce sont des matchs où tu as envie de mettre la clim. Après, il faut des rivalités pour amener du piment, mais ça reste un match, du foot, un plaisir. Il ne faut pas non plus que ça déborde. Il y a des moments où ça déborde, et ça dépasse l’entendement. De la rivalité, de la friction ok, mais tant que ça reste dans le respect. Moi on peut dire que c’était du chambrage, mais je n’ai manqué de respect à la famille de personne, à l’intégrité de personne. »