Quand le Stade rennais découvrait « le fair-play anglais » à Chelsea

Dans un long entretien accordé au JRS, Jacques Delanoë parle de ses souvenirs européens avec le Stade renais. « Aujourd’hui, nous avons besoin de poursuivre notre apprentissage sur la scène européenne pour continuer notre progression. En voyageant, on voit d’autres cultures, d’autres façons de faire, d’autres manières de vivre le football, d’autres histoires, d’autres identités de clubs, explique le président du conseil d’administration du club breton. Krasnodar par exemple, j’ai vu un centre de formation et un stade comme je n’en avais jamais vus. C’était incroyable de modernité, même chose pour le nouveau centre d’entraînement de Leicester ! Des visites comme ça, ça vous remet les idées en place ! »

Un peu plus loin, il s’attarde sur le match de Ligue des champions perdu à Chelsea en 2020 : « Nous avons découvert concrètement le fameux fair-play anglais. Sous prétexte du Covid, ils ne nous ont pas mis dans le vestiaire visiteur du stade, mais dans un bâtiment extérieur assez loin où l’on devait se changer dans de pseudos vestiaires et cerise sur le gâteau, on prend une amende par l’UEFA parce que l’on a mis trop de temps pour revenir après la mi-temps ! Et je ne parle pas de l’arbitrage que j’ai encore en travers de la gorge ! Mais on apprend, et lors du forfait de Tottenham, on aurait pu se faire avoir si on n’avait pas commencé à comprendre un certain nombre de choses pour bien nous défendre. »