N2 : le bilan de la saison en chiffres

41 : Comme le nombre de joueurs utilisés par Julien Stéphan durant la saison. Une liste dans laquelle on retrouve Kermit Erasmus, Clément Chantôme ou encore Anthony Ribelin, apparus furtivement durant cet exercice. Au fil des mois, l’effectif a été fortement rajeuni par le staff technique avec l’apparition de plusieurs éléments nés en 2000 (Mathis Picouleau, Alexis Trouillet, Sofiane Diop), voire en 2001 (Lucas Da Cunha, Yann Gboho). À titre de comparaison, en 2016-2017, Julien Stéphan avait utilisé 45 joueurs.

1 : Comme le nombre de victoire obtenue lors de la phase aller. Un handicap traîné toute la seconde partie de saison dans la difficile course au maintien. Sur sa lancée de son titre de la saison passée, le Stade rennais avait bien débuté la saison en s’imposant à Vitré (1-2) grâce à Léa-Siliki et Nkada. Ensuite, les Rouge et Noir ont enchaîné 14 matchs sans succès avant de retrouver le goût de la victoire début janvier contre Trélissac (1-0 grâce à Héquet). En comparaison, la saison passée, Rennes avait débuté par une lourde défaite à Paris (7-1) avant de connaître le succès que l’on sait.

10 : Comme le nombre de buts encaissés après la 80e minute. Des buts très souvent synonymes de points perdus, comme à Chartres (défaite 2-1 à la 86e), à Mantes (défaite 3-2 au bout du temps additionnel après avoir égalisé à 2-2 à la 90e), face à Saint-Malo (penalty encaissé à la 90e+4) ou encore face à Saint-Brieuc (défaite 2-1 à la 90e+1). Dernier exemple en date, le match nul concédé à Lorient (égalisation à la 87e) qui a entériné la relégation (sportive) en National 3.

245 : Comme le nombre de jours séparant la dernière apparition de Justin Gru lors de la saison 2016-2017 (et une victoire 4-1 face au PSG) et son retour en match officiel au Mans (victoire 2-1 le 20 janvier 2018). Pièce maîtresse de la seconde partie de saison, il a apporté son expérience à un groupe jeune et à une défense en difficulté, amoindrie par les départs de Séga Coulibaly et Gerzino Nyamsi et la blessure de Namakoro Diallo. Sa présence en défense centrale a également propulsé Maxime Bernauer au milieu de terrain, autre réussite de la seconde partie de saison. Récompense pour les deux, un premier contrat professionnel signé en fin de saison.

25 : Comme le nombre de points gagnés sur la phase retour. Complètement dos au mur à la fin décembre, Rennes aura réussi une très bonne seconde partie de saison, terminant avec le troisième meilleur bilan du groupe sur cette période. On notera des victoires au Mans (1-2, grâce à Diop et Laurienté) et à Romorantin (1-2, grâce à Laurienté et Janvier) mais aussi des victoires de l’espoir contre Boulogne-Billancourt (1-0 grâce à Laurienté) ou Mantes (1-0, grâce à Laurienté). Un parcours de champion qui aura permis au SRFC d’y croire jusqu’aux dernières minutes de la dernière journée.

7 : Comme le nombre de buts inscrits par Laurienté en cette seconde partie de saison. Des buts très souvent synonymes de victoire (une seule exception lors de la réception de Limoges, 1-1). « C’est un joueur qui a montré sa faculté à être décisif depuis plusieurs mois. C’est un but important parce qu’il nous fait gagner le match. J’attends de lui qu’il soit encore plus constant dans la durée du match, dans ses efforts défensifs et dans sa justesse offensive. Dans ses choix de jeu, il peut encore faire mieux. Il a un potentiel intéressant mais qui est encore à développer », livrait Julien Stéphan au sujet de son jeune attaquant après la victoire contre Boulogne-Billancourt. Depuis, Laurienté a connu ses premières apparitions sur des feuilles de match en Ligue 1.

90 : Comme la minute à laquelle Trélissac a marqué son but salvateur contre Saint-Malo, samedi dernier (1-0). Un scénario aussi cruel que prévisible dans une saison de galère. Quelques minutes qui auront manqué aux Rennais pour obtenir un maintien inespéré au soir de la 15e journée.

- Le bilan de la saison, par Julien Stéphan : « Ce n’est pas un échec. Au contraire, avoir retourné la situation comme on l’a fait alors que l’on n’avait que 7 points à la trêve, c’est plutôt une belle preuve de courage et de qualité dans le travail. On ne gagne pas 25 points sans qu’il y ait de l’organisation, du travail. Qu’il y ait eu des résultats contraires ces dernières semaines, ce n’était pas forcément programmé et peu de personnes l’avaient prévu. Parler d’échec, c’est très dur. Il faut souligner à quel point la situation a été inversée et à quel point l’équipe a pris un nombre important de points sur la seconde partie de saison. On a rajeuni l’effectif comme la semaine dernière (à Lorient) avec six U19 titulaires. On a été au bout de notre démarche en continuant à faire de la formation. La formation, ça passe par l’exposition des jeunes joueurs et leur permettre de grandir et s’aguerrir, même dans des situations un peu plus difficiles. Cet objectif là est rempli. On voulait prendre 25 points sur la deuxième partie de saison, il est aussi rempli. On repartira en National 3 et on continuera à faire grandir ces jeunes joueurs. »