La Coupe de France pour repartir de l’avant

Publié le 20 mars 2012 à 15h00

Après un nul et une défaite à domicile, Frédéric Antonetti et ses joueurs comptent sur le quart de finale de Coupe de France à Valenciennes mercredi pour lancer leur fin de saison.

« On est là, on est encore dans le coup ». À dix journées de la fin du championnat, Frédéric Antonetti est convaincu que son équipe, septième de Ligue 1, a encore des cartes à jouer. Le nul contre Auxerre et la défaite face à Toulouse, route de Lorient, ont ralenti la progression bretonne. « Nous marquons le pas au niveau des résultats. La Coupe de France est une autre compétition et nous avons besoin d’une dynamique », avance-t-il en conférence de presse avant le quart de finale de Coupe de France à Valenciennes (Ligue 1) mercredi.

Un syndrome à évacuer

D’habitude, quand un journaliste mentionne la fin de saison dernière ratée, Frédéric Antonetti balaye la remarque. Ce mardi, la réponse de l’entraîneur est moins tranchée. « Le contexte est complètement différent mais il peut y avoir un syndrome qui s’installe. Et la Coupe peut nous aider là-dessus ». « Cette semaine peut nous remettre dans le droit chemin, pense Julien Féret. Pour se remettre dans la dernière ligne droite en championnat et s’offrir une belle demi-finale. Cette double confrontation contre Valenciennes (mercredi et samedi, les deux dans le Nord, NDLR) peut nous apporter des sourires pour la fin de saison ».

Féret : « Objectif à part entière »

Mercredi soir, le Stade rennais jouera son sixième quart de finale en 13 saisons (trois gagnés, deux perdus). Son adversaire n’en a joué aucun sur la même période. La Coupe est attendue à Rennes, en plus d’être « le plus court chemin » vers la coupe d’Europe, dixit Julien Féret. « Nous avons annoncé que la Coupe de France était un objectif à part entière, reprend le Briochin. On avait voulu bien figurer, en abordant les matchs comme en championnat et pour l’instant, ça nous a bien réussi ». S’il refuse le terme d’objectif (« car la Coupe est aléatoire »), Frédéric Antonetti sait que gagner la Coupe de France pour un club peut « créer une dynamique importante ». Il mentionne les victoires en Coupe de la Ligue de Lyon en 2001 et de Marseille en 2010 qui ont boosté ces deux clubs. « On va tout faire pour aller au bout », ajoute-t-il.

Peu de turn over

Cette rencontre est abordée par l’entraîneur comme « un match couperet ». Autrement dit, « il n’y aura pas de seconde chance contrairement au championnat où l’on peut toujours rebondir. Il faut donc être présent le jour J ». Le Stade rennais sera privé de Jean-Armel Kana-Biyik (suspendu), de Vincent Pajot (absent un mois pour une blessure à la cuisse) et de Kader Mangane (opération de la cheville jeudi). Mais pas question de laisser au repos des joueurs majeurs. « Il y aura peut-être entre un et trois changements, mais pas davantage », prévient l’entraîneur. Julien Féret sera titulaire, Victor Hugo Montaño devrait aussi débuter.

Nicolas Auffray - Le Mensuel de Rennes

Crédit photo : www.rennes.lemensuel.com

Vos réactions (1 commentaire)

  • ERMINIG

    21 mars 2012 à 17h15

    ALLEZ RENNES !!

    LET’S GOOOOO !!

    ON VEUT REVOIR LE STADE DE FRANCE !!

Laisser un commentaire