John Mensah

« Solide, rigoureux, puissant » : c'est en ces termes que Jean-Joël Perrier-Doumbé définit John Mensah à son arrivée en Bretagne. International ghanéen, il rejoint Rennes en prêt fin janvier 2006 pour stabiliser une défense alors souvent dépassée. Le « Roc de Gibraltar » (son surnom) fait très vite ses preuves, et gagne l'amour du public rennais. Une adaptation éclair qui convainc très vite le Stade rennais de lever son option d'achat, avec la signature d'un contrat de trois ans à la clé. Titulaire en défense centrale durant deux saisons et demie, il est le plus souvent associé à Grégory Bourillon, que sa qualité de relance désigne comme le complément parfait à John Mensah. Mais des blessures récurrentes viennent ensuite ternir le bilan d'un joueur devenu incontournable, et suivi par de nombreux (grands) clubs. En juillet 2008, comme Kim Källström avant lui, il décide de faire ses valises pour l'Olympique lyonnais, qui débourse une somme conséquente pour s'attacher ses services. Mais les choses se passent beaucoup moins bien pour le Ghanéen dans le Rhône : rarement utilisé dans l'axe, toujours très souvent blessé, il est aussi victime d'injures racistes et d'un violent contrôle de police. Prêté deux ans à Sunderland, il ne s'impose jamais à Lyon, qui résilie son contrat fin juin 2012. Sans club, Mensah revient s'entraîner au Stade rennais au début de l'hiver 2012-2013. À la recherche d'un joueur de complément pour sa défense, le club se laisse convaincre par un éventuel retour, et finit par lui faire signer un contrat de six mois. Las, ce retour en Bretagne est une nouvelle fois émaillé de blessures, le défenseur ne disputant que six bouts de matchs en rouge et noir. De nouveau au chômage, il signe dans le club slovaque du FC Nitra en février 2014, mais n'y reste que quelques mois puis, près de deux ans d'inactivité plus tard, signe en D2 suédoise, à l'AFC United.