Gérard Soler

Repéré par FC Sochaux en région parisienne, à Poissy, Gérard Soler arrive en Franche-Comté à dix-huit ans et se fait rapidement une place dans l'effectif professionnel du FCSM. En quelques saisons, il s'affirme comme l'un des meilleurs attaquants du championnat, et intègre l'équipe de France. Parti de Sochaux en 1978, il fait un court passage à Monaco puis rejoint Bordeaux où il reste trois ans et consolide son statut international. En 1982, il participe ainsi à la Coupe du monde avec les Bleus, marquant un but contre l'Angleterre au premier tour. Par la suite, Soler multiplie les clubs de l'élite : Toulouse, Strasbourg, Bastia, Lille, et enfin Rennes. En Bretagne, son unique saison sera catastrophique, à l'image de toute l'équipe lors de cet exercice 1986-1987. En fin de carrière, Soler ne marquera qu'un seul but en une vingtaine de matchs. Logiquement, alors que le Stade rennais est relégué, Soler le quitte. Il termine son parcours de footballeur en D2 avec une dernière saison sous les couleurs d'Orléans. Dans la foulée, il endosse le costume de dirigeant de club en devenant président de l'Olympique avignonnais de 1988 à 1991, avant de se retrouver - après une parenthèse comme commercial - à l'AS Saint-Étienne quelques années plus tard en tant que président délégué. Impliqué dans l'affaire des faux passeports qui secoue l'ASSE en 2000-2001, il est alors suspendu de toute fonction sportive pendant un an. Après s'être installé à Toulouse pour diriger une société spécialisée dans les biotechnologies, il revient dans le monde du football en tant qu'actionnaire et membre du conseil d'administration de l'AC Arles-Avignon, puis comme éphémère directeur sportif de l'AS Poissy, avant de prendre ce même rôle avec le club du Vaucluse, en octobre 2014, puis au WAC Casablanca, en 2015.