Comment recrute Pierre Dréossi ?
Publié le 1er janvier 2011 à 14h47 parStatistiques. En poste depuis 2002, Pierre Dréossi ne compte plus les mercatos passés à recruter pour le Stade rennais. À l'heure d'en débuter un nouveau, les quelques cent joueurs ayant intégré l'effectif professionnel du club depuis son arrivée permettent de souligner quelques unes de ses habitudes de recrutement. Retour sur huit ans de transferts.
Depuis l’entrée en fonction de Pierre Dréossi à l’été 2002, pas moins de 106 joueurs ont signé un contrat professionnel avec le Stade rennais. Un total qui comprend aussi bien les transferts que le passage chez les pros des jeunes du centre de formation. Nous nous intéresserons ici principalement aux mutations (à savoir les transferts et les prêts), qui sont au nombre de 65. Le but ? Faire un portrait fidèle des joueurs recrutés par le Stade rennais depuis l’arrivée de son manager général.
À quels postes Rennes recrute t-il ?
Du fait de son statut de club formateur (avec une politique d’effectif à 50 % issu du centre de formation, mise en œuvre justement à partir de 2002), il est bien évident que les jeunes constituent la base de l’effectif rennais depuis de nombreuses années. Le recrutement de joueurs extérieurs vient renforcer cette base, sinon la compléter.
Au total, sur les 106 joueurs ayant intégré l’effectif professionnel, on compte 12 gardiens (11 % du total), 35 défenseurs (33 %), 32 milieux de terrain (30 %) et 27 attaquants (26 %). En faisant ce décompte pour les joueurs issus du centre de formation, on dénombre une plus forte proportion de milieux de terrain (41 % des joueurs passant pros jouent à ce poste), et un léger déficit en défenseurs. Est-ce à dire que le Stade rennais ne forme que trop peu de joueurs pour son arrière-garde ? Pas forcément, de nombreux joueurs positionnés au milieu de terrain à leurs débuts y ont ensuite été repositionnés avec succès (Mbia, Danzé et Bourillon notamment).
De plus, le grand nombre de défenseurs recrutés peut s’expliquer par le turn over qui s’applique particulièrement pour ce secteur dans l’effectif rennais. Depuis 2002, un seul défenseur recruté à l’extérieur a dépassé les trois saisons consécutives au club, en la personne de Rod Fanni (trois saisons et demie). En moyenne, un défenseur recruté à l’extérieur passe moins de deux ans à Rennes. Gardiens de but mis à part, aucun autre poste n’observe une si faible durée.
Les prêts, stratégie peu employée
Depuis son arrivée à Rennes, Pierre Dréossi ne pratique que très peu les prêts de joueurs. Ils ne sont que huit à avoir rejoint Rennes de cette manière, et il s’agissait trois fois sur quatre d’un défenseur. Seuls deux joueurs ont fait exception : Ivica Mornar (attaquant) et Dudu Cearense (milieu). Dans la plupart des cas, et pour diverses raisons, ces prêts ne se sont pas montrés concluants. À trois reprises seulement, l’option d’achat fixée a été levée. C’était le cas pour Abdeslam Ouaddou, John Mensah, et dernièrement pour John Boye, dont le séjour à Rennes n’est pour l’instant pas une réussite. Parfois, ces expériences ont même été assez catastrophiques pour que le prêt prenne fin prématurément, comme pour Grégory Vignal, renvoyé sans ménagement à Liverpool fin 2003.
Au fil des années, le nombre de ces prêts a considérablement diminué, puisque depuis celui, concluant, de John Mensah, seuls Boye et Djimi Traoré ont rejoint la Bretagne de cette manière.
Un seul Breton
Sur les 65 joueurs recrutés (prêts ou transferts), on compte :
- 24 joueurs de nationalité [1] française
- 20 joueurs d’une nationalité africaine
- 13 joueurs d’une nationalité européenne (hors France)
- 6 joueurs d’une nationalité sud-américaine
- 1 joueur d’une nationalité nord-américaine
- 1 joueur d’une nationalité asiatique
Amorcée à la fin des années 1990 après l’arrêt Bosman, la « mondialisation » de l’effectif rennais a pris son essor depuis 2002. Les présences conjuguées de l’Américain Bocanegra et du Japonais Inamoto en étaient un symbole en 2009. Cette mondialisation se fait au détriment des joueurs français, qui représentent néanmoins encore plus d’un tiers des recrues. On remarquera qu’un seul joueur né en Bretagne a été recruté par Pierre Dréossi : Arnaud Le Lan, lors de l’été 2002. Tous les autres joueurs bretons de l’effectif rennais sont passés par le centre de formation.
Le recrutement de joueurs français est privilégié lorsqu’il s’agit de trouver un gardien de but (cinq des huits joueurs recrutés à ce poste sont Français), mais beaucoup moins lorsque le club cherche à engager un attaquant (cinq sur dix-sept).
Derrière la France, les nationalités ghanéennes (Boye, Gyan, Issah et Mensah) et suédoises (Edman, Hansson, Isaksson et Källström) sont les mieux représentées dans le recrutement rennais, avec quatre joueurs.
Le Brésil (trois joueurs) est l’un des pays qui suit derrière, et qui forme la moitié du contingent sud-américain. Allant à contresens de l’image des buteurs brésiliens ou argentins, le Stade rennais a recruté sur ce continent à un peu tous les postes, avec deux défenseurs (Adailton et Loeschbor), deux milieux (Dudu Cearense et Fleurquin) et deux attaquants (Emerson et Montaño).
Le recrutement africain au révélateur
Le contingent africain est le deuxième en nombre avec vingt joueurs recrutés. Peuvent également s’y ajouter cinq éléments issus du centre de formation (P. Diop, Do Marcolino, Mbia, N’Guéma et Oniangue).
Parmi ces vingt joueurs, la moitié sont défenseurs et seulement trois sont milieux de terrain (15 %). Huit ont été recrutés directement en Afrique, tandis que six jouaient déjà dans des clubs français. Les six autres évoluaient dans d’autres pays européens (Allemagne, Angleterre, Italie et Ukraine).
La moyenne d’âge des joueurs africains lors de leur recrutement est plus jeune (22,25 ans) que la moyenne générale (25 ans). Un joueur français qui est transféré au Stade rennais a, en moyenne, un peu plus de 27 ans. Quant aux Européens (non-Français) qui sont recrutés par le Stade rennais, leur moyenne d’âge est légèrement inférieure à la moyenne générale (24 ans).
Quand un joueur africain est recruté directement sur son continent d’origine, il est à coup sûr très jeune. Un seul joueur sur les huit dans ce cas de figure était âgé de plus de 21 ans lors de son recrutement : il s’agit de Felix Katongo, 23 ans. La tendance générale est même à une plus grande anticipation de ces recrutements. En 2005, le Stade rennais recrute le Burkinabé Amadou Coulibaly âgé de 21 ans. Deux ans plus tard, trois joueurs de 19 ans arrivent à leur tour : Elderson Echiejile, Benjamin Moukandjo et Fabrice N’Guessi. Enfin, cette saison, ce sont deux joueurs âgés de 18 ans qui sont recrutés, Kamal Issah et Pape Malick Kandji.
Un recrutement en France et en Europe
Sur les 65 mutations enregistrées depuis 2002, douze joueurs seulement ont été recrutés hors d’Europe. Outre les huit africains évoqués ci-dessus, il s’agit de Dudu Cearense (au Japon), d’Emerson (au Qatar), d’Adailton (au Brésil) et de Loeschbor (en Argentine).
À vingt-huit reprises (soit 43 %), le club vendeur était français, à vingt-cinq reprises (38 %) il s’agissait d’un club du reste de l’Europe. Une nouvelle fois, une seule mutation a été réalisée avec un autre club breton, pour Arnaud Le Lan en 2002 (FC Lorient).
Derrière la France, le « terrain de chasse » privilégié de la cellule de recrutement est l’Angleterre. Huit joueurs recrutés en sont issus, la moitié venant en prêt. Ces joueurs de Premier League sont généralement assez vieux, avec une moyenne d’âge lors de leur recrutement de 27,25 ans.
Lorsque le Stade rennais engage un joueur du championnat de France, il s’agit généralement d’un joueur français. Seuls sept joueurs étrangers (sur les quarante-et-un recrutés par le club) ont été dénichés dans d’autres clubs français. Sur ces sept joueurs, six possèdent une nationalité africaine (Apam, Hadji, Mangane, N’Diaye, Perrier-Doumbé et Utaka). La seule exception est... le Colombien Victor Hugo Montaño, recruté l’été dernier.
Sans surprise, le club français a avoir vendu le plus de joueur au Stade rennais depuis 2002 est le Racing Club de Lens, avec quatre joueurs (Aubey, Mangane, Thomert et Utaka, auxquels pourrait bien s’ajouter Boukari prochainement). Suivent Toulouse (Douchez, Moreira et Revault) et Montpellier (Barbosa, Carrasso, Montaño) avec trois joueurs. On notera aussi que seul un club français a envoyé un joueur en prêt au Stade rennais : l’AJ Auxerre avec Frédéric Jay à l’hiver 2002-2003.
Enfin, seules quatre des vingt-huit mutations "françaises" ont concerné des joueurs n’évoluant pas en Ligue 1 : Fabrice Catherine (Tours, L2), Tongo Doumbia (Châteauroux, L2), Jean-Armel Kana-Biyik (Le Havre, L2) et Cheick N’Diaye (Noisy-le-Sec, CFA). Ailleurs dans le monde, trois recrutements seulement ont concerné des joueurs n’évoluant pas en première division dans leur pays : Laszlo Sepsi (prêté par un club de D2 roumaine), Julian Esteban (D2 suisse) et Pape Malick Kandji (D2 sénégalaise).
Le centre de formation, gage de fidélité ?
Si l’on s’intéresse à la « fidélité » des joueurs recrutés, on constate qu’un joueur reste en moyenne deux saisons au Stade rennais après son recrutement. Les baux de longue durée sont même extrêmement rares. Ainsi, un seul joueur est resté plus de trois ans et demi après avoir été engagé : il s’agit de Cyril Jeunechamp (cinq ans). Un joueur atteindra en fin de saison les quatre années consécutives au Stade rennais en la personne de... Jérôme Leroy. Réputé instable, le milieu de terrain ne sera finalement jamais resté aussi longtemps qu’en Bretagne, pour devenir l’un des joueurs les plus fidèles au club.
Un joueur recruté ne dispute en moyenne "que" 45 matchs sous le maillot rennais. Parmi les joueurs recrutés par Dréossi, c’est Rod Fanni qui détient le record en la matière (134 matchs), mais Leroy le battra certainement, son compteur affichant actuellement 132 rencontres. Les joueurs suivant dans ce classement sont Hansson (129 matchs), Jeunechamp (126), Frei (117) et Cheyrou (114). À l’inverse, quatre joueurs recrutés n’ont jamais pu porter le maillot rennais en compétition officielle : Fabrice Catherine, Amadou Coulibaly, Benjamin Moukandjo et Fabrice N’Guessi.
Les joueurs issus du centre de formation restent plus longtemps dans l’effectif professionnel : 2,8 années en moyenne. Deux joueurs ont même disputé au moins six saisons professionnelles avec le Stade rennais : Jimmy Briand (six années et demie) et Étienne Didot (six années). Actuellement, les trois plus "anciens" (Danzé, Kembo et Marveaux) disputent leur cinquième saison professionnelle.
Les joueurs passés professionnels ont tous signé entre leurs 17 et leurs 20 ans. Signer tôt n’est pas un gage de stabilité et de fidélité au club : les deux joueurs passés pros à 17 ans ne sont pas allés au-delà de la durée de ce premier contrat. Damien Le Tallec a été transféré au bout de deux ans sans avoir joué le moindre match, et Yoann Gourcuff est parti, lui aussi après deux ans, tout en se fâchant avec la direction du club.
En moyenne, un joueur formé au club dispute 49 matchs en équipe première avant de partir sous d’autres cieux. Un chiffre relativement faible, qui s’explique davantage par le nombre de joueurs passés pros et qui n’auront pas atteint dix matchs joués avant d’être laissés libres, que par le nombre de joueurs ayant émis le souhait de partir rapidement. 56 % des joueurs formés au club ont ainsi disputé moins de dix matchs avec l’équipe première. Parmi eux, treize sont partis parce que le club ne comptait plus sur eux. Une seule exception, un seul joueur a voulu partir de lui-même : Le Tallec.
Plusieurs joueurs totalisent un nombre élevé de rencontres disputées sous le maillot du Stade rennais. Briand est le recordman en la matière (212 matchs), devançant largement Didot (177) et Faty (142). Danzé et Marveaux comptent actuellement un peu plus de 120 matchs en équipe première.
Toujours plus jeune ?
Frédéric Antonetti n’a de cesse de le clamer depuis le début de saison : son effectif est jeune. S’il en est ainsi, c’est autant parce que le Stade rennais a décidé de faire confiance à son centre de formation que parce qu’il a recruté de cette manière l’été dernier. Globalement, le mercato estival 2010 répondait à une tendance enclenchée depuis 2008 : en moyenne, les joueurs recrutés sont de plus en plus jeunes.
Cette année 2010 établit même un record en la matière sous l’ère Dréossi, avec des recrues ayant une moyenne d’âge de 22,8 ans. En 2005, le recrutement réalisé (Hadji, Utaka, Rochat, Mensah...) avait tutoyé la barre des 23 ans (23,25 ans en moyenne) sans passer en-dessous.
En fin de saison 2005-2006, le Stade rennais version Källström-Gourcuff-Frei s’était écroulé, montrant son irrégularité. Les failles en défense étant perceptibles, le manque d’expérience de cette équipe avait été pointé du doigt. Résultat, les deux saisons suivantes, Pierre Dréossi s’était efforcé de recruter expérimenté, avec l’arrivée de plusieurs trentenaires (Revault, Melchiot, Hansson, Leroy, Pagis, Wiltord...) et de joueurs confirmés du championnat de France (Moreira, Cheyrou, Fanni, Thomert...).
Du même coup, la masse salariale a connu alors une inflation galopante. Depuis, le manager général rennais n’a eu de cesse de tenter de la réduire. D’où le recrutement de joueurs plus jeunes, et donc globalement moins exigeants financièrement.
- Crédit photos Briand et Le Lan : srfc.frenchwill.fr
Vos réactions (36 commentaires)
Yannick
1er janvier 2011 à 15h15Article très intéressant, Bravo et merci
Sans Severino
1er janvier 2011 à 15h38Encore un excellent article sur Stade Rennais Online.
Je profite d’ailleurs de ce commentaire pour souhaiter une excellente année 2011 à toute l’équipe du site : continuez comme ça !
the miz
1er janvier 2011 à 16h35Bravo pour l’article,du grand boulot !
Bonne année à tous !!!
POKOU 56
1er janvier 2011 à 17h40un travail de fond , bien argumenté , tres bel article et qui met en lumiere la phisophie de recrutement de Dreossi...felicitations
fada29
1er janvier 2011 à 18h07BLOAVEZ MAD à tous,très bel article,vivement la reprise ALLEZ LE STADE RENNAIS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
anatole
1er janvier 2011 à 18h24Merci pour ces excellentes statistiques. Un spécialiste du genre qui sait apprécier.
vincent
1er janvier 2011 à 18h44Sinon on peut voir que dans les jeunes joueurs africain recrutés il n y a pas eu de réussite et la ya ptet quelque chose a revoir ? Qui se souvient de Katongo, 23 ans que Dréossi nous avait ramenés...puis de Coulibaly ? Eichiejile qui na quasi jamais jouer...Moukandjo ? N’Guessi ? et aujourd hui y a John Boye au club depuis 2 ans sans faire un seul match...et deux autres recrues cette année Issah ? et Malick Kandji ?? Je sais pas trop , il doit chercher la perle rare pour le moment aucune réussite.....
Abid
1er janvier 2011 à 18h52Excellent article, méthodique, documenté et instructif.
Qu’on ne peut s’empêcher de comparer aux articles faméliques et redondants de la presse quotidienne régionale à propos de notre SRFC...
Félicitations !
Nicopicolo
1er janvier 2011 à 18h59Un grand merci pour cet article complet et très bien réalisé, du super boulot.
Nous pouvons en retirer beaucoup d’infos, notamment la difficultés a conserver nos meilleurs joueurs formés, car on lorsque nous revoyons les noms, on se dit que garder certaines générations pendant 5 ans et avec des recrutements réussis tel les Pagis, kallstrom, Mensah, Frei, nous pouvons viser très haut !
C’est ainsi que si notre équipe actuelle, constituée de très bons jeunes, pouvait être conserver sur un cycle de 3 ans et encadrée avec de vraies valeurs ajoutées et expérimentées, nous ferions plus que titiller les soi disant cadors de la ligue 1.
Nous n’en sommes pas si loin, de franchir ce dernier palier, il ne manque pas grand chose, d’ou une petite frustration.
Sur ce bonne année à toutes et à tous !
vincent
1er janvier 2011 à 19h07Le recrutement de Pagis une réussite ?? il a fait une année sur le banc...sur deux ans de contrat
rehel
1er janvier 2011 à 19h25on voit dans ce documentaire que Rennes fait signer plusieurs joueurs professionnels sans qu’ils en aient le niveau, juste un moyen de se protéger par un contrat au cas où !!!! Sinon les recrues viennent de clubs hiérarchiquement de même niveau ou un degré en dessous ce qui veut bien dire que les pointures ne sont pas du tout intéressées par notre club. Sauf en fin de carrière et,comme on l’a souvent dit, notre club est du genre « maison de retraite » ( wiltord, Pagis, Dalmat et un degré moindre leroy). On a encore un grand pallier à passer pour devenir un club reconnu par ses pairs, les bons joueurs partent très vite vers des horizons « pleins d’ argent » les autres qui n’ont pas le niveau font le bonheur souvent de la ligue2 et du national
lo35
1er janvier 2011 à 19h47Au sujet du plus gros fournisseur du stade rennais je pense que c’est
plutôt Montpellier car il a oublié Toifilou Maoulida , Olivier Sorlin et Philippe Delaye si je ne me trompes pas . Et je suis également d’accord
avec toi Vincent à propos de Pagis (3 superbes buts devant Lyon et 2 dans la foulée à Saint-étienne mais après ?
Sylvain
1er janvier 2011 à 19h49Maoulida, Delaye et Sorlin (pour son 1er recrutement, puisqu’il y en a eu un deuxième après son départ de 6 mois à Monaco) sont arrivés à Rennes avant Pierre Dréossi. Ils ne sont donc pas pris en compte ici.
Roudoudou
1er janvier 2011 à 20h15Décidément, ce site est remarquable qui publie cette qualité d’article que l’on ne trouvait que dans feu « le miroir du football »...
vincent
1er janvier 2011 à 20h39Sinon Dréossi voulait que la ou les recrues soient présent pour la reprise de lundi...ben va falloir accélerer les choses...pourtant c est un dossier qu’il gère depuis le mois de septembre ou l on sait qu il nous manque du monde devant. C est kan meme bizarre tout ça...
Clecle-Rennais
1er janvier 2011 à 20h52Article très complet et très recherché !
On voir que Dréossi n’est pas « une buse », il a sa politique, sa philosophie et je trouve qu’il est parfois trop critiqué même s’il est évident qu’il a fait un certain nombre d’erreurs ou de mauvais coups.
mat
1er janvier 2011 à 23h28Concernant Pags avez vous oubliez ses 12 buts en 2007-2008 dont 11 sur la deuxieme partie de saison, en 2008-2009 il y a eu Lyon et Saint Etienne mais il ne faut pas oublier sa p^remiere saison a Rennes qui etait reussie !
jimsrfc
2 janvier 2011 à 06h05demba ba et voila ? svp oublier boukari on peut pas commencer 2011 comme ca
Concernant PAGIS, si il jouait aujourdhui meme a son age le jeu de l’quipe serait certainnement plus beau a voir et on marquerait plus de but vu la qualite de son jeu des ses passes. Mais c’est sur avec BOUKARI on va etre champion de france, arretez de rever un peu, la gestion du club c’est surtout ne pas perdre d’argent, renflouer les caisses, tant qu’au jeu au classement a la ligue des champions ben on verra. Il suffirait de lacher 10 Millions qu’on a largement dans les caisses pour acheter GAMEIRO et la on jouerai le titre mais nos dirigeants n’ont pas envie de jouer le titre.
Vous auriez pu montrer que les joueurs formés partent souvent à la fin de leur contrat. Ce qui entraine aucune entré dans les caisses. Cela va etre encore le cas pour marveaux, l’année dernière on peut pratiquemen penser la meme chose pour briand qui a augmenté son salaire pour prolonger son contrat de un an.
belphegor
2 janvier 2011 à 11h20j ai un pote qui habite Anderlecht....pour lui Rennes ferait une grosse erreur de prendre Suarez.....ce n est pas un mec de surface il ne fait que dribbler parfois trop qu il se dribble lui meme et il marque un but toutes les 6 ou 7 occassions....meme pour l avenir ce n est pas ce qu il nous faut....pour finir il n a pas le niveau de la ligue une.....c est dire....et mon pote lui est au parc Astrid a chaque macth.....alors....vive Guameiro
Louis G
2 janvier 2011 à 11h39Je ne serais pas étonné d’apprendre que Lens ne lâche pas Boukari !...l’équipe n’est pas dans une bonne posture en ce moment et je pense que les responsables ont envie de leur maintien en Ligue 1 encore la saison prochaine !
Syracuse
2 janvier 2011 à 12h21Même si cet article et bien conçu et instructif, il n’ empêche que notre soucis aujourd’hui est bâtir une équipe compétitive en cette deuxième moitié de championnat.
Et pour l’instant nous sommes comme soeur Anne nous ne voyons rien venir .
Pire, les perspectives de recrutement sans faire offense aux joueurs de seconde zone que l’on nous jete en pâture, ne sont pas légion et ne nous rassurent pas le moins du monde quand aux réelles ambitions du club.....
Je lis ça et la certains noms et je souris quand à leur venue au sein du club.
Soyons pour une fois réalistes et posons nous cette question.
Les joueurs de ligue 1 dignes de ce nom sont ils tous des buses au point de ne pas voir l’incompétence de nos Président, manager et autres « forces obscures » ainsi que leur politique de gestion qui en ferait fuir plus d’un ???
Non Hélas et c’est pour ça que lorsque j’entends citer des Gameiro entre autres je me dis , mais arrêtons de rêver ! Le stade n’attirera que ce qu’il peut attirer c’est à dire RIEN ou alors des paris hasardeux comme on en a trop vu dans notre club.
Quand je dis que je suis dépité ce n’est pas un vain mot croyez moi
Défaitiste Syracuse ?? Peut être, surement pour certains d’entre vous à qui cet article ne va pas plaire .
En tout cas supporter acharné depuis 30 ans et qui n’a eu à ce mettre sous la dent depuis le temps, que des échecs..... Et ça c’est une réalité !!
rehel
2 janvier 2011 à 12h42d’ accord avec toi Syracuse, tu es comme moi un « patriarche du club » et on a la même vision du football
zacson
2 janvier 2011 à 13h13Bloavez MAd !
+1 avec Syracuse ! (surement de la meme génération que moi)
Moi non plus je ne comprend rien à leur politique, leurs objectifs...
mais alors rien de rien....
Pinault disais pourtant qu’il voulait faire un grand club du stade rennais..
Mouaaiis...un grand club de bretagne..surement... pas plus..
Sylvain
2 janvier 2011 à 13h42« Vous auriez pu montrer que les joueurs formés partent souvent à la fin de leur contrat. Ce qui entraine aucune entré dans les caisses. »
Les joueurs formés au club qui vont au bout de leur contrat en refusant de prolonger sont ultra minoritaires. La large majorité des joueurs qui quittent le club sans que celui-ci ne touche d’indemnité de transfert sont purement et simplement mis à la porte. Pour un Marveaux, combien de Lasimant, de Do Marcolino, de Chaigneau, de N’Guéma, de Tanagro, de Diop, d’Oniangue, de Petit, etc ?
L’intérêt de ce genre d’articles, c’est aussi de battre en brèche les idées préconçues. Et - aussi marquant que soit le probable départ de Marveaux pour vous - votre opinion en est une.
qdm35
2 janvier 2011 à 14h27en voilà des avis intéressants !
Rennes est actuellement 3ème du championnat n’en déplaise à certains journalistes et autres...
le coach a du faire avec les moyens du bord, beaucoup de blessé, une attaque décimée alors fort alamo et ça a plutot bien marché même si le jeu n’est pas beau.
N’oubliez pas que ce n’est pas votre argent que M Pinault met dans le club. Tout gestionnaire cherche un rapport investissement résultat. reste à savoir ce que vous vous appelez un grand club et ce que M Pinault appelle bon résultat. Pour le moment je pense que l’objectif est atteind, on verra la suite.
Quand à la réputation de notre club, les médias n’aime pas voir Rennes en haut du classement ça ne fait pas vendre lol la politique salariale aussi... tout ça n’encourage pas les grands joueurs à venir chez nous. Alors il faut faire des paris et là je n’aimerai pas être à la place de M Dreossi ça n’a pas l’air évident du tout. il faut être vraiment conscient que ces paris sur les joueurs recrutés sont extrement compliqués et des stats la dessus seraient intéressants.
Bonne année à tous
dikki
2 janvier 2011 à 14h50Je propose la dissolution du football professionnel en France. Ces abrutis gagnent trop d’argent c’est insultant pour tous ceux qui travaillent dur, tous ceux qui crèvent la dalle... On n’a pas besoin d’eux pour vivre il faut réagir !
loup
2 janvier 2011 à 14h58Si Rennes occupe la 3éme place,c’est non seulement grâce à son bon départ en championnat mais aussi à celui plus délicat des « grosses » équipes.
Admettons tous qu’il est fort peu probable,que le stade figurera sur le podium en fin de saison,voire même dans les 5 premiers,à moins que Dréossi fasse l’acquisition d’un véritable buteur et d’un non moins efficace pourvoyeur de ballons .Mais il doit s’agir encore d’un souhait (ou plûtot d’un rêve),car il y a bien longtemps que François Pinault (7éme fortune personnelle de France avec 6200 millions d’euros) ne sort plus son chéquier pour le stade.
Transformant Dréossi et Antonetti en « inspecteurs gadget »,il leur demande de faire le mieux possible avec le moins de moyen possible (une formule fort usitée !).
Je crains fort que cette fois encore,le stade et ses supporters devront se contenter de « seconds rôles ».et comme le dit la formule populaire,"d’un bourricot,on ne peut pas en faire un cheval de courses"
Mr S
2 janvier 2011 à 16h04Loup, bien vu ! Mr Pinault veut transformer un bourricot en cheval de course, c’est exactement ça , ou en tout cas c’est très bien imagé , je me demande d’ailleurs parfois si cet homme là se rend compte de ses erreurs , c’est un très bon homme d’affaire , en ce qui concerne le football , surement moins , ce n’est pas la mème chose . Malheureusement , je crois que tant qu’il sera là , le club decevra les plus fidèles supporters comme ceux qui ont postés les mails précédents . Je lui conseillerais d’aller faire un tour à Chelsea voir comment se passe un retour sur investissement, ils en ont déboursé de l’argent mais en ont aussi récolté pas mal, grace aux titres gagnés ! Les gens qui s’investissent sont toujours récompensés , à méditer !
aop
2 janvier 2011 à 16h31m.Pinault a déja mis de l’argent dans le club a son arrivée.Il est compréhensible que réinvestir de grosses sommes ne lui plaisent pas(car qui dit gros transferts dit gros salaire)
Lille est un club comparable à Rennes ; Pourquoi aujourd’hui Lille peut viser le titre et la ligue des champions (compétition ou ils auraient le niveau)Tout simplement parce que Lille a réussit de super mercatos ou l’argent est rentré dans les caisses (Makoun, Bastos,Keita..)
Cet argent a permis aujourd’hui de réinvestir de plus petites sommes sur des joueurs a des gros potentiels (Gervinho) et d’offrir des salaires conséquents à l’effectif. On comprend pourquoi Sow est à Lille.
Si M. Pinault veut investir 20m€ cela ne sert à rien de payer un joueur à 20m€ car il faut payer le salaire et l’équipe ne suivra pas (1 gros salaire en engage plusieurs) .
Il faut donc gagner de l’argent aux mercatos pour par la suite augmenter la masse salariale et compléter les postes dépourvus de bons joueurs en investissant. Sur le dernier mercato la différence est de 15M€ surement que la moitié sera investie et l’autre moitié sera la pour stabiliser le club et a l’avenir augmenter la masse salariale. Je suis pour cette politique qui a des chances de stabiliser rennes encore un niveau au dessus de ce qui’il est aujourd’hui.
Mr S
2 janvier 2011 à 20h35aop, les clubs les plus titrés sont les plus gros budgets avec les plus grosses masses salariales , et ce depuis toujours et ça ne changera pas !!! pas la peine de philosopher en essayant de se rassurer autrement . Avec une telle politique le stade rennais est et restera un petit club , point final.
Mario
2 janvier 2011 à 21h42Mr S, si tu avais en tête que Rennes allait devenir le Chelsea de demain, tu peux oublier et te chercher un autre club.
Effectivement, on ne sera jamais un très grand club, c’est une certitude. Ne serait-ce que parce que les très grands clubs n’existent que dans les très grandes villes où la culture foot est très implantée. Même Bordeaux n’y arrivera pas. Par contre, avec nos moyens, on peut toujours viser des modèles basés sur la formation et l’investissement raisonnable et intelligent qui ont fait le succès d’Auxerre, Nantes ou Lille dans leur période phare. Et ils ont tous goûté aux titres et aux coupes européennes.
chouk
3 janvier 2011 à 19h41Eh bien dites-moi, quelle défaitisme !!! Rennes n’est pas un grand club... Et ne le deviendra pas dans les toutes prochaines années. Mais pourquoi raler derrière ce manque apparent d’ambitions ? Rennes ne peut devenir un grand club du jour au lendemain. En comparaison avec lille :
Lille a un potentiel pour devenir un grand club bien plus important que rennes ou toulouse ! Lille est au coeur de l’Europe, a proximité, de villes comme Londres, Bruxelles, Francfort, Paris... ETC, de quoi attirer, faire des recettes, investir... Rennes n’est entouré que de villes comme caen, laval, le mans, angers, nantes, lorient, quimper-brest... Le potentiel est toute autre ! Meme si Mr Pinault investissait de sa fortune, la situation ne serai pas si différente que ca !
Enfin bref, arretons le blabla, supporters du stade rennais, on ne peut pas rever de trop et contentons nous de ce qu’on peut avoir !! A la mi-saison, nous somme 3e malgré les critiques, avec nos jeunes, sans attaquants, etc ! aller bonne année a tous et aller le SRFC
Mr S
3 janvier 2011 à 21h38Mario, ton discours ne tient pas la route, dis nous ce qu’était Chelsea avant l’arrivée de l’argentier ? club noyé au milieu des géants anglais et qui en quelques saisons a presque tout gagné ! A l’image du stade rennais tu manque indéniablement d’ambition. Aucun titre à se mettre sous la dent depuis 40 ans et tu as l’air de t’en satisfaire , bravo ! Avec de tels discours le club va avancer , c’est sur !!!!
aop
4 janvier 2011 à 19h54Mr S,
en réponse a vos remarques je voudrais confirmer mes propos sur lesquels nous sommes apparemment tous les deux d’accord comme quoi les plus gros clubs ont les plus grosses masses salariales.
Deuxièmement, l’arrivée de Rennes au plus haut niveau français sur une longue durée est bien sur plus difficile que celle des clubs de grandes viles( Rennes ne peut pas assurer de grandes recettes du aux nombres de supporters au stade et ne peut pas compter non plus sur la vente de produits dérivés).
La question est donc de savoir comment le stade rennais peut acquérir une masse salariale importante ce qui lui permettra de conserver ces (très bons) jeunes joueurs issus du centre de formation et les joueurs qui explosent au stade rennais. Il n’y a qu’une façon possible : gagner de l’argent lors des mercatos. Et pour le moment Rennes est dans cette phase là. Si l’équipe est bien équilibrée une année elle pourra peut être bien fonctionner mais ne pourra se stabiliser mais il est sur que les résultats entrainent les résultats et ces résultats porteront ces fruits en permettant l’augmentation de la masse salariale qui elle-même permettra à Rennes de se stabiliser au haut niveau français pendant quelques années si aucune erreur n’est faite jusque là.