Jean-Armel Kana-Biyik

Formé au Havre, Jean-Armel Kana-Biyik décide de franchir le pas afin de passer un pallier en rejoignant le Stade rennais en juin 2010. Doté « d'un potentiel physique rare en Ligue 1 » selon les dires de Frédéric Antonetti, l'international espoir tente à son arrivée d'engranger du temps de jeu, et de bousculer une hiérarchie pré-établie. Neveu de François Omam-Biyik, illustre buteur des « Rouge et Noir » lors de la saison 1990-1991, l'ancien havrais profite de circonstances favorables pour gagner rapidement ses galons de titulaire en défense. Rapide, puissant, dur sur l'homme, il devient l'une des valeurs sûres de l'effectif durant la saison 2010-2011, et enchaîne les titularisations pendant quatre saisons. S'il forme une charnière centrale solide avec Kader Mangane, Jean-Armel Kana-Biyik peine cependant à confirmer les espoirs placés en lui, notamment après le départ du Sénégalais, faisant preuve d'irrégularité et manquant parfois de concentration. En mai 2014, quelques jours après la défaite du Stade rennais en finale de la Coupe de France, il s'accroche à deux reprises avec des supporters à l'entraînement. Devenu indésirable, il est prié de se chercher un nouveau club, Philippe Montanier ne comptant plus sur lui, et passe toute la première partie de saison 2014-2015 au placard. Après avoir failli partir pour l'Espagne durant l'été, il s'engage finalement à Toulouse en janvier 2015 Après une saison et demie de facture moyenne dans la ville rose, le TFC luttant pour son maintien en L1, Kana-Biyik part connaître sa première expérience à l'étranger en août 2016. Il s'engage alors avec Kayserispor, en Turquie.