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Gambardella 2008, mieux que Gambardella 2003 ?

Sylvain 18 janvier 2011 à 15h36 23 commentaires

Qu'on se le dise, 2010-2011 est la saison de l'éclosion de la génération « Gambardella 2008 » au Stade rennais. Emmenés par M'Vila et Brahimi, ceux-ci parviendront-ils à faire mieux que leurs devanciers de 2003, Briand et Gourcuff en tête ? Le club semble en tout cas le croire, et base une partie de son avenir proche sur leur talent.

Même cadre du Stade de France, même large victoire, même joie sur la pelouse. À cinq ans d’intervalle, les 18 ans du Stade rennais remportent la Coupe Gambardella, la compétition nationale la plus prestigieuse pour les équipes de jeunes. Millésime 2003 ou 2008, à chacune ses têtes d’affiches : Briand, Gourcuff ou Faty d’un côté ; M’Vila, Brahimi ou Souprayen de l’autre. Surtout, la promesse de générations dorées censées alimenter quantitativement et qualitativement l’équipe première.
Les vainqueurs 2003 s’y sont épanouis sous l’ère Bölöni, et la plupart continuent aujourd’hui leur bout de chemin au plus haut niveau. Les vainqueurs 2008 s’installent quant à eux progressivement sous la houlette d’Antonetti, et constituent la base de cette jeune équipe en début de cycle tant vantée depuis juillet dernier.

Intégration en équipe première : match nul

Sébastien Le Toux n’a pas percé à Rennes, mais réalise quand même une belle carrière

Les deux générations partagent un point commun : la quasi-totalité des joueurs qui les composaient sont passés professionnels. Il ne s’agit pas d’une caractéristique commune à toutes les équipes atteignant ce niveau. Pour preuve, dans l’équipe de Strasbourg affrontée en finale par les Rennais en 2003, seuls Habib Bellaïd et Éric Mouloungui continuent de côtoyer le haut-niveau.
Côté rennais, treize des quatorze joueurs titulaires ou rentrés en cours de jeu ont fini par passer pros [1], seul le milieu de terrain Fabien Dugaz faisant exception. Mieux, neuf de ces passages professionnels ont été réalisés au Stade rennais, quatre des "laissés pour compte" trouvant meilleure fortune ailleurs, comme Sébastien Le Toux aux États-Unis. Bien sûr, tous ne font pas par la suite de grandes carrières, y comprit parmi ceux conservés par le club : seuls quatre s’imposent réellement chez les pros (Bourillon, Briand, Faty et Gourcuff), deux autres ne réalisent qu’un parcours mitigé avec les "Rouge et Noir" (Mvuemba et N’Guéma) et les trois derniers subissent des échecs cuisants (Jonathan Bru, Chaigneau et Arthur Sorin).

De ce point de vue, la génération 2008 semble emprunter sensiblement la même voie. Sur les quatorze joueurs utilisés au Stade de France par Laurent Huard et Régis Le Bris [2], onze sont passés pros à Rennes, un autre y est parvenu ailleurs (Louhoungou) et deux ont dû se résoudre à quitter provisoirement leurs rêves de carrière pro (M’Laab et Pivaty, tous deux partis dans des clubs de CFA).
Pour autant, plusieurs néo-pros ont déjà quitté le club (Lasimant, Le Marchand, Le Tallec et Petit) et l’avenir à Rennes de deux autres reste incertain (Caro et Pajot seront en fin de contrat à l’issue de la saison). Ils ne sont donc pour l’instant que cinq à s’être fait une place en équipe professionnelle (Brahimi, Camara, M’Vila, Souprayen et Théophile-Catherine), pas beaucoup plus en définitive que leurs devanciers de 2003.

Gambardella 2003 : un bilan nuancé

Quel bilan peut-on tirer au final de l’apport de la génération 2003 ? Qu’il aura été à la fois très important, et à la fois très frustrant.
En 2002, le club doute, encore englué dans les erreurs de recrutement monumentales et coûteuses de l’été 2000. Il a échoué avec le pari Christian Gourcuff, et gère mal son image de club nouveau riche, qui vise l’Europe mais lutte pour le maintien. Une évidence s’impose : le centre de formation, qui a déjà fourni de très bons joueurs durant la décennie précédente, est sous-utilisé. François Pinault décide de quadrupler son budget et l’objectif du club devient clairement de reposer sur lui les bases de l’équipe pro, avec une politique visant à obtenir un effectif à 50 % formé au club.

Bölöni a su faire confiance à la génération « Gambardella 2003 »

Dans cette optique, le succès de 2003 vient à point nommé : si les joueurs de cette génération ont tous été recrutés avant 2002 et ne sont donc pas les fruits de cette nouvelle politique, leur victoire légitime encore plus leur intégration dans l’équipe professionnelle. Recruté notamment pour ses qualités de formateur, Laszlo Bölöni a donc de la matière pour initier un cycle de renouveau qui trouve vite ses bases dans cette vague de jeunesse. La montée en puissance de cette dernière est cependant progressive : si des éléments comme Faty ou Bourillon enchaînent rapidement les titularisations, d’autres mettent plus de temps, comme Briand ou dans une moindre mesure Gourcuff.
Dans la foulée de ce dernier, l’apport de cette génération atteint son apogée entre 2006 et 2007, sans se concrétiser par autre chose que par des qualifications en Coupe UEFA. Passé l’été 2007, un seul de ses joueurs reste encore au club : Jimmy Briand. La génération 2003 aura donc fortement contribué au renouveau initié sous Bölöni, sans que le club n’en cueille véritablement les fruits, à l’image du départ trop hâtif de Gourcuff vers Milan.

Gambardella 2008 : une éclosion plus lente

Chose qui la différencie fortement de son homologue de 2008, l’équipe qui l’emporte en 2003 est déjà très expérimentée. Au cours de la saison 2002-2003, Philippe Bergeroo et Vahid Halilhodzic n’ont pas hésité à lancer Grégory Bourillon (21 matchs de L1), Jacques Faty (9 matchs), Stéphane N’Guéma (5 matchs) et Jimmy Briand (1 match) dans le grand bain.
En 2008 il n’en est rien : certes, Damien Le Tallec est alors déjà sous contrat professionnel depuis un an, mais aucun des joueurs alignés ne possède la moindre expérience en compétition officielle "senior". Cela n’empêche pas l’équipe rennaise de gérer parfaitement son match, à l’image d’un M’Vila qui affiche déjà son calme et son leadership dans l’entrejeu.

La saison suivante, quand un Bölöni décidait de s’appuyer sur la génération montante, Guy Lacombe la laisse lui totalement sur le bord de la route. En 2008-2009, seul Théophile-Catherine fait un début de percée dans l’effectif pro, avec deux titularisations en Coupe de la Ligue. Camara et Lasimant obtiennent eux un bout du dernier match de la saison à Marseille, alors que le départ du technicien aveyronnais était déjà largement entériné.
À la décharge de Lacombe, celui-ci n’évoluait pas dans le même contexte que son prédécesseur. Bölöni, à la recherche d’une équipe performante, pouvait plus facilement se permettre de faire des essais et de lancer des jeunes en Ligue 1. En revanche, en 2008-2009, la formation rennaise est une mécanique bien huilée, capable de tenir une série d’invincibilité de 18 matchs, et qu’il est donc moins tentant de modifier. La patience des jeunes rennais est alors mise à rude épreuve, et même trop pour un Le Tallec qui décide de quitter la réserve du Stade rennais pour celle du Borussia Dortmund.

Les prêts comme révélateurs

Brahimi, une stratégie de prêt très payante

On pourrait croire que l’arrivée de Frédéric Antonetti en juin 2009 sonne enfin l’éclosion de la génération 2008. C’est à la fois vrai, et à la fois faux. En 2009-2010, deux joueurs seulement font leurs débuts en Ligue 1 : M’Vila, qui s’impose immédiatement aux yeux de son entraîneur comme un futur international en puissance, et Théophile-Catherine qui, comme sous Lacombe, obtient un temps de jeu limité. Rien de très follichon à première vue.
Mais l’exutoire vient cette fois des prêts. Pour la génération 2003, la stratégie de cessions provisoires avait diversement été utilisée, pour relancer un N’Guéma, pour donner un peu de temps de jeu à un Arthur Sorin, ou pour essayer de vendre un Mvuemba ou un Chaigneau.

Encouragés par l’exemple de Sow à Sedan, les dirigeants jouent massivement la carte des prêts en Ligue 2. Une stratégie payante, qui permet aux jeunes joueurs d’acquérir de l’expérience sans avoir à affronter la concurrence d’un effectif pléthorique, que seuls le talent et la maturité d’un M’Vila pouvaient écarter sans coup férir.
À cinq (Brahimi, Camara, Lasimant, Le Marchand et Souprayen), les joueurs prêtés cumulent plus de deux cent matchs joués en une saison. Une bonne pioche, d’autant que cette stratégie permet aussi de définir lesquels des cinq pourront devenir de futurs cadres de l’équipe première. À l’été 2010, Brahimi et Souprayen deviennent ainsi des postulants aux places de titulaires, Camara est mis provisoirement en stand-by, alors que Lasimant et Le Marchand, peu convaincants lors de leurs prêts respectifs, sont purement et simplement laissés de côté. Vincent Pajot, prêté cette saison, sait ce qui lui reste à faire pour se faire une place au Stade rennais l’an prochain...

Aujourd’hui, dans son expérimentation du haut-niveau (Ligue 1 ou Ligue 2), la génération 2008 a quasiment rattrapé sa devancière de 2003. Malin, le Stade rennais se sera lui épargné une période d’adaptation parfois compliquée pour ses jeunes joueurs. Arnold Mvuemba ou Florent Chaigneau peuvent témoigner de ces difficultés éprouvées lors de leurs débuts professionnels, l’un mettant du temps à s’affirmer avant de s’épanouir à Lorient, l’autre sombrant totalement après une série de matchs catastrophiques.

Progression du nombre de matchs disputés à partir des deux victoires en Gambardella

Note : Le graphique ci-dessus présente l’évolution du nombre de matchs cumulés par les deux générations, au fil du temps, après leurs victoires en Coupe Gambardella. En 2003 (courbe bleue), quelques joueurs possèdent déjà une expérience du haut-niveau. La progression du nombre de matchs joués est régulière, puis se fait plus intense en 2005-2006 (+2 à +3 ans après la finale). Après le départ de Gourcuff la courbe revient à la normale, puis finit par fortement diminuer après +4 ans, Bourillon et Faty quittant la Bretagne, et y laissant le seul Briand.
En 2008 (courbes rouge et orange), l’arrivée en équipe première est plus tardive, les joueurs n’atteignant à l’été 2010 (+2 ans) que le total de matchs que les 2003 possédaient déjà lors de la finale. Un constat trompeur : en comptant les matchs de Ligue 2 cumulés en prêt, les joueurs rattrapent quasiment en un an l’expérience que les 2003 avaient mis trois ans à acquérir. Les projections réalisées (en pointillés) au vu du nombre de matchs disputés depuis le début de saison montrent une progression qui reste constante et presque égale au meilleur score des joueurs de 2003 (saison 2005-2006). Une progression appelée à encore augmenter si un Souprayen ou un Brahimi s’installent comme titulaires.

Un décalage temporel de bon augure ?

Au final, à l’exception du seul M’Vila, les joueurs de la génération 2008 disputent en 2010-2011 leur première saison pleine au Stade rennais. Une éclosion qui se fait avec deux ans de décalage sur celle de leurs aînés de 2003, lancés très (trop ?) tôt en équipe première. Si le Stade rennais parvient à garder ses jeunes joueurs - et il s’est donné les moyens de le faire en prolongeant leurs contrats le plus souvent jusqu’en 2014 -, ceux-ci, en suivant le schéma de progression de la génération 2003, ne devraient donner leur pleine mesure que la saison prochaine ou lors de la saison 2012-2013.
Plus âgés et forts d’une année d’expérience supplémentaire en Ligue 2, ceux-ci donnent bien plus de garanties que leurs prédécesseurs. Samuel Souprayen, qui n’a pas encore fait totalement son trou en équipe première, a déjà montré qu’il avait l’étoffe d’un titulaire en Ligue 2. De quoi instaurer une relation de confiance entre le joueur et le Stade rennais, qu’il aurait été plus difficile de faire naître s’il était resté cantonné en CFA une année de plus.

« Je pense qu’on est à un vrai tournant, affirmait Jérôme Leroy le 21 décembre dernier. Le potentiel est là. [...] Si vous gardez ces jeunes, ce sont eux l’avenir de Rennes. Regardez ce qu’a fait Lille, qui a gardé pas mal de joueurs depuis trois-quatre ans, ces derniers sont devenus des joueurs-clés ».
Bien partis en championnat en cette saison 2010-2011, tous les voyants sont au vert pour l’équipe rennaise et la génération « Gambardella 2008 ». Mieux, tout laisse à penser que celle-ci est encore loin d’avoir donné sa pleine mesure. De quoi augurer, peut-être, quelques lendemains qui chantent...

Crédits photos : Fédération française de football (logo), Spinerod via Wikimédia Commons (Le Toux)

Notes

[1L’équipe de la finale 2003 : Chaigneau, Le Toux, Macé (Sorin, 84e), Bourillon, Faty, Dugaz, Mvuemba, Bru, Briand, Gourcuff (Benchenaa, 75e), N’Guéma (Stanger, 84e).

[2L’équipe de finale 2008 : Petit, Théophile-Catherine, Louhoungou, Souprayen (cap), Le Marchand, M’Vila, Pajot, Brahimi (Caro, 77e), Lasimant, Le Tallec (Pivaty, 86e), M’Laab (Camara, 64e).

23 commentaires

  1. Philippe Brinquin
    18 janvier 2011 à 17h06

    article très intéressant, merci !

    POur prolonger la question il serait intéressant d’étudier la politique contractuelle en direction des jeunes. J’ai l’impression que là on se projette mieux parce qu’on a tout de suite fait signer des contrats longue durée à toute cette génération (2014 pour M’Vila, Brahimi, Souprayen, Camara, KTC aussi je crois). Je ne sais pas (je ne crois pas) que ça avait été le cas avec la génération précédente...

  2. Nicopicolo
    18 janvier 2011 à 17h15

    Encore un bel article ! Nous démontrant aussi que le Stade grandira d’autant plus vite en consevant nos meilleurs jeunes, cette génération gambardella 2008 est vraiment prometteuse, il faudra tout faire pour garder un M’villa qui représente bien ce que Rennes peut faire de mieux en formation, et en ésperant faire de notre équipe un Barca breton, je sais je m’enflammes encore ! Mais il faut aussi ésperer, ça ne fait pas de mal ! Bonne soirée à tous ! Et allez le Stade

  3. Manu216
    18 janvier 2011 à 18h03

    Est ce que ca veut dire que si on garde tous nos jeunes...
    On pourrait être :
    Champion de France 2010-2011
    Vainqueur de la LDC en 2011-2012

    Très bel article...

    Merci..

  4. Nicopicolo
    18 janvier 2011 à 20h04

    Non bien sur Manu, mais mettre en place et garder une philosophie est une chose importante. Regarde le Barca, Xavi Iniesta et Messi ont été formés au club, évidemment les moyens financiers ne sont pas les mêmes. Ces 3 superbes joueurs n’ont pas coutés très chers mais ont continués à mettre en place un jeu plus que splendide, c’est une phisophie, dont il faut s’inspiré, et même si les clubs français ont toujours du mal à garder leurs meilleurs éléments, c’est un système économique à revoir, la dncg européenne tardes à venir. Pour revenir aux 3 d’el Barca, maintenant t’imagines la somme qu’ils paisent ? Mais je restes sur le ballon, car pour moi, et d’autres, le foot du Barca c’est magnifique ! Une école du jeu comme on a pas vus depuis un petit moment. Salut Manu et allez Rennes !

  5. JimmyLeeKing
    18 janvier 2011 à 21h31

    Théophile-catherine est le joueur dont le contrat expire le plus tôt : Juin 2012 ! Pour les autres c’est 2014 ! reste que Danzé et Kembo sont sous contrat jusqu’en 2013, faudra les prolonger eux aussi si on veut éviter de répéter les cas Sow (le plus dur à digérer) et Marveaux ! Brinquin tu es le vrai Brinquin ???

  6. Philippe Brinquin
    18 janvier 2011 à 21h59

    Merci pour les précisions Jimmy...

    (et toi tu es le vrai JimmyLeeKing ? ^^)

  7. Mario
    18 janvier 2011 à 22h40

    Excellent article.
    En 2009, il y avait 3 autres prêts : Oniangue, Badiane et Bru qui ont, eux aussi, enquillé les matchs en Ligue 2. Même s’ils n’ont pas été retenus au final (ou pas pour l’instant pour Badiane).
    Clairement la stratégie des prêts est payante. Non seulement elle permet aux joueurs de se forger une belle expérience mais en plus elle décale d’un an ou deux leur intégration à notre effectif pro, elle permet de les emmener plus âgés en contrat avec le Stade (ils sont moins pressés de partir). Ca devrait permettre de les avoir plus longtemps avec nous ou de mieux les vendre (Gourcuff et M’Vuemba n’avaient pas été très bien vendus non plus, Faty était parti libre).

  8. Korrigan
    18 janvier 2011 à 23h01

    Super Article.. Bravo SRO. y’a du bon boulot là.
    M’Vila on le vendra l’année prochaine au - 30 M€... ou peut être dans 2 ans ? (on peut rever non ?)
    En tout cas plusieurs itw m’ont fait plaisir aujourd’hui :
    Féret qui déclare préférer Rennes à n’importe quel autre club qui s’intéresse à lui, soulignant son amour pour le Stade... Bon esprit je trouve
    M’vila qui annonce envisager une année de plus... ca aussi cela me laisse espérer de beaux lendemains. Au passage, il donne un objectif (la LDC) c’est pas souvent qu’on en parle de la LDC à Rennes (dirigeants ou joueurs...)
    Allez on continue comme ça

  9. Manu216
    18 janvier 2011 à 23h01

    Merci pour ta réponse Nicopolo ;)
    Même si je n’étais pas sérieux pour al LDC, j’espère au moins y participer cette année ou l’année prochaine...

  10. Mario
    18 janvier 2011 à 23h52

    Bien joué la Brinque, j’adooore ;-)

  11. papa tango sharlee
    19 janvier 2011 à 00h18

    jimmy je ne suis sur de rien mais je crois qu’il y a une lois qui dit que si le joueur veux partir au bout de trois ans dans le club il est lib re de son choix enfin je crois

  12. Newfie
    19 janvier 2011 à 02h33

    @ Papa tongo : oui je crois aussi qu’il y a une loi qui permet au bout de trois ans pour les joueurs de moins de 25ans et à partir de 2 ans pour les plus de 25ans de racheter la fin de son contrat et ensuite il est libre de partir.
    En tout cas article très intéressant. La politique de prêts de jeunes joueurs semble en effet porter ses fruits. Un autre paramètre à prendre en compte cette année est la volonté de restreindre l’effectif qui pour moi a permis les apparences de plusieurs jeunes joueurs cette année. Ne pas sous estimer aussi le rôle du coach corse dans l’éclosion de ces jeunes joueurs, Anto est pour moi le coach idéal pour travailler avec la génération Gambardella 2008.

  13. Louis G
    19 janvier 2011 à 10h27

    Intéressante rétrospective...je suis assez sensible au fait que la politique du Stade Rennais mise sur la formation des jeunes et cherche à les garder...mais l’expérience Marveaux nous montre qu’il ne faut pas trop insister quand quelqu’un est vraiment décidé à partir car cela peut avoir de mauvaises répercussions sur sa carrière mais aussi sur la vie du groupe en place !!...

  14. Mario
    19 janvier 2011 à 10h38

    Je crois qu’il y a une autre différence avec l’époque précédente c’est le fait que d’autres joueurs formés au club soient déjà en place dans l’effectif au moment de leur émergence (Danzé, Lemoine, Kembo, Marveaux voire Briand et Sow pour ceux qui ont débuté l’an denrier). Cela assure une continuité, une légitimité pour les jeunes, et une bonne ambiance de groupe.
    De mémoire, je ne retrouve que Didot pour la période précédente. On sent que la culture « jeunes » est vraiment encrée dans l’équipe.

  15. lolo69
    19 janvier 2011 à 13h00

    M’Vila qui me parait tout sauf idiot, restera jusqu’à la fin de la saison prochaine.
    Il est encore jeune, sait qu’il gagne déjà très bien sa vie et dans un grand club (voir très grand, les 8 meilleurs d’europe, il peut y prétendre) il va se retrouver probablement remplaçant.
    En restant à Rennes jusqu’à l’euro il est quasiment sur de jouer la coupe d’europe, il va avoir beaucoup de temps de jeu (c’est surtout cela ou un grand club pourrait lui faire mal, Benzema lui donne de quoi réfléchir, certes il gagne mieux sa vie que lui, mais moralement il en prend la tête, et M’Vila gagne déjà très très bien sa vie, à terme Benzema a être partie trop vite risque d’être un joueur de seconde zone, comme LE tallec et tant d’autre partie trop vite).
    Donc je suis optimiste sur le fait que M’Vila reste au moins jusqu’à l’euro, après cela dépendra des résultats du club et des finances, on verra cela après l’euro.

  16. Korrigan
    19 janvier 2011 à 13h43

    Oui Lolo69, tu as raison. A Rennes M’Vila est titulaire... il prendrait un gros risque en partant à l’étranger, s’il est remplaçant dans son club, de perdre sa place en EDF... En vue de la Coupe d’Europe, cela serait une erreur stratégique de sa part. J’avais jamais pensé à cet argument mais il est béton de chez béton...
    Cela sera encore plus vrai si Rennes est Européen en fin de saison, mais il faut aussi que M’Vila reste « visible » à Rennes, donc cela dépendra aussi du recrutement Rennais en fin d’année, en vue de la prochaine saison et l’espoir de faire une grande année 2011/2012.
    ciao

  17. volpone60
    19 janvier 2011 à 17h27

    je ne trouve pas cet argument spécialement béton....

    Prenez le cas de BENZEMA , il est loin d’être titulaire au real , il joue en ce moment à cause de la blessure d’higain , sinon il fait banquette....Et pourtant sa place en équipe de France n’est jamais remise en cause ...

  18. 19 janvier 2011 à 18h13

    Le probleme c’est que ce n’est pas M’VILA qui va decider mais son agent et si vous avez ecoute M.LE LAY sur RMC, on touchera toujours pas a la grille salariale, meme si on joue la ligue des champions, donc pas de tres grands joueurs a RENNES la saison prochaine quelqu’il soit nouveau ou deja en place.Donc vous faites pas trop d’idees. que d’ambition decidemment.

  19. Manu216
    19 janvier 2011 à 18h35

    Peut etre qu’elle augmentera cette grille salariale si nous arrivons en LDC...!

  20. Mario
    19 janvier 2011 à 18h58

    Et alors anonyme, qui te dit que M’Vila ne continuera pas à son niveau de salaire actuel. Ce mec a effectivement la tête sur les épaules. En plus, comme déjà expliqué en détail sur le forum cette grille salariale a un avantage, elle fait grimper les salaires en cas de gros résultats. Cette grille est bourrée de primes qui peuvent très bien être démultipliées en cas de participation à une coupe d’Europe. Le plafond n’est que sur le fixe. Un joueur avec un plafond fixe à 100 000€ peut peut-être monter à 200 ou 250 000 € avec ce système de primes.
    Et l’avantage c’est que si on se plante l’année ou on est en coupe d’Europe, l’année suivante les salaires restent raisonnables. Contrairement à Bordeaux par exemple où les salaires se sont envolés et où le club est à la ramasse financièrement depuis qu’il n’est plus européen.

  21. volpone60
    19 janvier 2011 à 19h02

    tout a fait d’accord avec toi mario

    ce système de primes est le seul qui permette a un club de gérer à court et moyen terme la masse salariale, sans être obligatoirement tributaire d’un bon parcours sportif

  22. JimmyLeeKing
    19 janvier 2011 à 21h00

    Mr Brinquin, je n’ai pas eu l’honneur de jouer défenseur latéral droit pour le stade ;) Mais JimmyLeeKing c’est mon vrai nom de joueur...de poker !

    Sinon Pour M’Vila, ne soyons sûr de rien, s’il reste encore un an de plus ça sera déjà bien, car ce n’est pas lui décide de tout (entourage, agent, L.Blanc etc...) et si le Bayern met 25M (voire plus si un autre club fait monter les relances) sur la table cet été en lui garantissant une place de titulaire (garantie impossible au réal) je ne suis pas certain que lui et les dirigeants du stade ne finissent par cèder d’un commun accord...

    Faudra passer l’été et pour résister il nous faut la LDC !

  23. papa tango sharlee
    21 janvier 2011 à 18h02

    je voudrait simplement passer un petit message au joueur , si vous parter soyer sur de devenir un moussa sow et pas un jimmy qui ne joue plus , vaux mieux un plus petit club tel que rennes et etre titulaire que d’etre dans un grand et jamais jouer méme si vous aurez des titre votre carriere sera plus que modeste , regardez vercoute ... lui il a de l’ambition , remplacent toute sa vie alors qu’il est pas mauvais ... ne devenez pas ces joueurs que l’on ne voit jamais !

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