Revenu un peu dans la lumière après le titre de champion d’Allemagne du Borussia Dortmund et sa sélection en équipe de France espoirs "bis" pour disputer le mythique Tournoi de Toulon, Damien Le Tallec ne perd jamais une occasion de faire le contraste entre sa nouvelle vie et son passé au Stade rennais. « Quand on me parle de Rennes, ça me fait rire. Je n’ai aucun regret. Hé, je suis champion d’Allemagne (NDLR : n’ayant cependant joué aucun match de championnat cette saison, Le Tallec ne l’est pas, dans les faits). Je suis dans le plus grand club du pays avec le Bayern, pourquoi je regretterais d’être parti du Stade Rennais, sixième de Ligue 1 ? », déclare-t-il ainsi dans une interview à So Foot.
Parti de Rennes en août 2009, le cadet des frères Le Tallec ronge son frein depuis son arrivée en Bundesliga, où il est très peu utilisé à cause d’une concurrence vive, mais aussi du fait d’une blessure à l’épaule contractée l’an dernier. Une situation qui ne peut se reproduire à l’avenir après quasiment deux saisons blanches. « C’est vrai, j’ai besoin de jouer. En janvier, j’avais demandé à être prêté mais le coach avait refusé, il ne voulait pas que je parte. Ça veut dire qu’il me fait confiance. Là, on va voir si j’ai une bonne opportunité ».
Une longue indisponibilité qui n’a pas empêché Pierre Mankowski de l’appeler au moment d’établir sa liste pour le Tournoi de Toulon, même si le choix du sélectionneur français se limitait sensiblement à des joueurs de second rang. Cela importe peu à Le Tallec, finaliste de l’épreuve et défait par la Colombie lors de l’épreuve des tirs aux buts, au cours de laquelle l’ancien Rennais a d’ailleurs manqué le sien. « C’est l’équipe de France, quand même. C’est le même logo sur le maillot, ça veut dire que le sélectionneur (NDLR : Érick Mombaerts) a un œil sur nous ». À condition, bien évidemment, d’avoir du temps de jeu dans son club.