Olivier Echouafni

Olivier Echouafni débute sa carrière à l'Olympique de Marseille. Il profite de la relégation administrative du club phocéen en deuxième division pour se faire une place dans l'équipe première, et participe à la remontée en D1. Transféré à Strasbourg en 1998, il reste deux ans et s'affirme comme l'un des très bon milieux de terrain de l'élite. Le Stade rennais flaire le bon coup et le recrute à l'été 2000. Titulaire inamovible pendant un an et demi, il subit un coup d'arrêt en décembre 2001, victime d'une rupture des ligaments croisés. De retour six mois plus tard, Vahid Halilhodžić lui fait moins confiance que ses prédécesseurs. Le Bosnien parti, « Chouf » n'intègre pas non plus les plans du nouvel entraîneur Laszlo Bölöni, et c'est logiquement qu'il est transféré. Il retourne alors sur la Côte d'Azur, à Nice, près de sa ville natale de Menton, et devient un pilier de l'effectif des Aiglons. En 2010, avec près de 400 matchs de Ligue 1 au compteur, il prend sa retraite sportive. Devenant consultant télé, il passe en parallèle ses diplômes d'entraîneur. En septembre 2013, Amiens décide de lui donner sa chance, et lui permet donc de se lancer. En National. Echouafni parvient à obtenir de bons résultats. Si bien qu'à l'été 2014, Sochaux fait appel à lui pour tenter de remonter, après sa relégation de L1 en L2. Un objectif que l'ancien rennais échoue à réaliser, avant d'être limogé fin septembre 2015. Un an plus tard, il devient sélectionneur de l'équipe de France féminine, en remplacement de Philippe Bergeroo.