C’est arrivé dans la nuit du samedi au dimanche, alors que le match entre le Stade Rennais et le PSG devait avoir lieu le lendemain. Des témoins ont prévenu la police aux alentours de minuit, mais les agents n’ont trouvé personne sur place à leur arrivée aux alentours de 0h30. Impossible donc d’identifier les responsables et leurs motifs.
Des locaux saccagés
Les locaux, constitués de plusieurs bâtiments en préfabriqué, abritaient plusieurs associations de supporteurs du Stade rennais. Dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont été saccagés par des personnes non identifiées. Heureusement, personne n’était sur place et aucun blessé n’est à déplorer. La casse n’a été que matérielle.
Matérielle, mais assez importante. Les casseurs ont brisé des vitres après en avoir arraché les barreaux. Ils se sont ensuite faufilés à l’intérieur des locaux pour en couvrir les murs de graffitis. Ils ont également détruit de nombreux éléments du mobilier et ont arraché quelques portes. Enfin, ils ont détruit certains documents papiers présents dans les locaux.
Un simple local de supporter
Ces locaux qui ont été pris pour cible ne servaient vraiment à rien d’autre que l’accueil des quelques associations de supporteurs du Stade rennais. La police a donc du mal à cerner le mobile d’un tel agissement puisqu’il n’y avait rien à y voler, même pas la moindre trace d’un équipement de foot quelconque. Résultat, la piste principale reste celle d’un règlement de comptes entre supporteurs.
Cependant, aucune preuve tangible ne vient étayer cette hypothèse. Certes, elle semble être la plus probable, mais il ne faut pas perdre de vue qu’elle n’est émise sur la base d’aucune preuve suffisante. La police a donc invité les supporteurs du Stade rennais à ne pas se lancer dans des opérations de vengeances, quelles qu’elles soient.
Aucune plainte n’a été déposée
Si aucune preuve ne permet de désigner un suspect, et encore moins un coupable, c’est bien parce que la police n’a pu interpeller personne sur les lieux du délit. Lorsqu’elle est arrivée sur place, tous les suspects (entre 20 et 30 selon certaines sources) s’étaient envolés. Impossible donc de procéder à la moindre arrestation et l’enquête est en cours.
D’ailleurs, même les associations victimes de ce cambriolage et de ce saccage n’ont pas porté plainte. Elles auraient pourtant pu le faire, même en l’absence de suspect, mais ne semblent pas s’y être décidées. Évidemment, les responsables de ces associations sont sans doute sous le choc et ont encore du temps pour décider d’entamer des poursuites ou non.