Annoncé par L’Équipe hier, le regain d’intérêt du FC Nantes pour Sylvain Wiltord a trouvé écho hier auprès des dirigeants ligériens qui ont confirmé de façon assez claire que le joueur rennais était désormais leur priorité.
Ainsi, Christian Larièpe (qui a nié auprès de Ouest-France avoir rencontré Wiltord ces derniers jours) a confirmé que le profil du futur joker du FC Nantes serait résolument offensif, afin d’épauler Klasnic sur le front de l’attaque des Canaris, et que le CV de l’ancien international convenait parfaitement à ce qui était recherché.
Même son de cloche du côté d’Élie Baup, l’entraîneur des Canaris, interrogé hier jeudi sur les ondes de RMC : « Si on fait un choix dans ce secteur (NDLR : l’attaque), Sylvain serait le plus disponible pour nous rejoindre. Un joueur de ce calibre, ça ne court pas les rues non plus ».
Côté rennais, les maigres réactions n’infirment pas l’hypothèse d’un départ, même si l’on reste plutôt prudent. En conférence de presse, Guy Lacombe n’a que peu commenté l’affaire, reconnaissant cependant que son joueur est « en instance de départ » et qu’il était donc compliqué à l’heure actuelle de l’inclure dans le groupe qui affrontera Saint-Étienne dimanche.
Pierre Dréossi, interrogé par Presse-Océan s’est révélé un peu plus prolixe. « On est en contact avec le FC Nantes. À eux de se positionner. Nous, nous sommes ouverts à toutes négociations. Si les deux parties et le joueur s’acordent, pourquoi pas. Pour l’instant, c’est vrai qu’il ne joue pas, mais sincèrement, je ne sais pas s’il veut partir ou pas ».
Car c’est bien vers le joueur que les regards se tournent désormais. Selon L’Équipe, Wiltord serait actuellement en phase de réflexion. Un départ pour Nantes lui permettrait de retrouver du temps de jeu, mais avec le risque qu’induit un transfert chez un promu qui squatte le bas de tableau et dont le niveau de jeu est proche du néant depuis le début de saison. De l’autre coté, en restant à Rennes Wiltord peut s’attendre à vivre l’essentiel de la saison sur le banc, mais s’assurerait sa reconversion au sein du groupe Pinault, comme le stipulait le contrat signé en août 2007.
S’il décide de s’en aller à Nantes, restera en tout cas au joueur de s’accorder avec les dirigeants nantais sur le plan contractuel. Si l’on en croit Ouest-France, le joueur se montrerait d’emblée assez exigeant quant à la durée du contrat et sur un salaire sans doute équivalent à ce qu’il touche actuellement en Bretagne.
Du côté nantais cependant, l’obstacle financier semble ne pas en être un, Presse-Océan affirmant que Waldemar Kita était d’ores et déjà prêt à sortir son chéquier...