Le Stade Rennais se déplace à Rouen, mardi soir, pour y affronter l'US Quevilly dans le cadre des 8es de finale de la Coupe de France. Échos d'avant-match et historique.
- Programmation :
La rencontre de Coupe de France entre l’US Quevilly et le Stade Rennais FC sera disputée mardi soir à partir de 20h00 au stade Robert-Diochon de Rouen (voir par ailleurs). Le match ne sera pas télévisé.
- Affluence :
11 à 12 000 spectateurs sont attendus mardi soir dans les travées du stade Robert-Diochon à Rouen. Le stade Amable Lozai, où joue habituellement l’équipe de Quevilly, n’est pas homologué pour pouvoir accueillir des pensionnaires de Ligue 1.
- Arbitrage :
L’arbitre de la rencontre sera M. Sébastien Moreira, de la Ligue Franche-Comté. Il n’a pas encore croisé la route des Rennais cette saison, en Ligue 1.
- Les antécédents :
Les deux clubs se sont affrontés à deux reprises à ce jour en Coupe de France, pour deux victoires stadistes. L’union sportive Quevillaise, qui s’appelait auparavant l’Union Sportive de Quevilly a surtout surfé entre le CFA et la DH dans son histoire. Pourtant, le club haut-normand a connu les joies de la seconde division durant deux saisons lors des exercices 1970-1971 et 1971-1972, avant de redescendre en troisième Division.
Le club quevillais peut se targuer d’avoir une riche histoire en Coupe de France. En effet, l’union sportive Quevillaise fut finaliste de l’une des premières éditions de la compétition reine en 1927, battu par l’Olympique de Marseille sur le score de 3 buts à 0. Les Normands récidivent en 1968, et se hissent jusqu’en demi-finale de la Coupe de France, éliminés par les Girondins de Bordeaux après prolongations (1-2).
Plus récemment, les joueurs haut-normands ont encore connu quelques belles aventures en Coupe de France, et ont éliminé des équipes professionnelles comme Guingamp et Le Havre notamment. Après Monaco (en 2007) et Bordeaux (en 2008), les "Canaris" quevillais reçoivent à nouveau un club de l’élite.
Par ailleurs, la formation de la banlieue rouennaise dispose de l’un des plus beaux palmarès du football français amateur.
- 1923-1924 :
32es : Stade Rennais - US Quevilly : 2-1, au Mans (Deloche, M. Gastiger)
- 1970-1971* :
32es : Stade Rennais - US Quevilly : 4-1, à Paris (Lenoir, Guy, Rico [(2])
- SRUC : : Aubour - Cosnard, Cédolin, Chlosta, Cardiet - Garcia, Kéruzoré - Lenoir (puis Toublanc), Guy, Betta, Rico.
* Petit clin d’œil du destin, le SRFC remportera l’épreuve cette année-là. Espérons que cela soit de bon augure pour la suite de la compétition.
- Le parcours quevillais :
Rentrés en lice au 4ème tour, le club de la ville du Petit-Quevilly a éliminé des adversaires relativement coriaces, à commencer par Dieppe, club évoluant en CFA2. Au huitième tour, ils réalisent un bel exploit en éliminant le club de Pacy-sur-Eure évoluant un échelon au-dessus (2-0). Sur leur lancée, les joueurs de Seine-Maritime ont sorti Saint-Quentin en trente-deuxièmes. En seizièmes de finale, c’est la consécration avec l’élimination du SCO d’Angers, pensionnaire de Ligue 2.
1/16 : Quevilly - Angers (L2) : 1-0 (Ouahbi)
- Quevilly : Rhoufir - Vanoukia, Weis, Beaugrard (cap), Pallois - Traoré, Corbard - Laup, Ouahbi (Passape, 81’), Vaugeois - Colinet (Tacafred, 86’).
1/32 : Quevilly - Saint-Quentin (DH) : 6-0 (Laup, Passape (2), Weis, Colinet (2)
- Quevilly : Rhoufir - Vanoukia, Weis, Beaugrard (cap), Pallois - Traoré (Lebourg, 68ème), Corbard - Laup, Ouahbi, Passape (Buchon, 71ème) - Colinet.
8ème tour : Pacy-sur-Eure (Nat) - Quevilly : 0-2 ap (Weis, Laup)
7ème tour : Quevilly - Kaweni (DH Mayotte) : 6-0 (Passape (2), Coquio (2), Buchon, Sisalem)
6ème tour : Pont Audemer (DHR) - Quevilly : 0-3
5ème tour : Quevilly - Dieppe (CFA2) : 2-0
4ème tour : AS Plateau (PH) - Quevilly : 0-4
- Bien calé dans son championnat de CFA... :
Le club évolue en Championnat de France Amateur, dans le même groupe (D) que la réserve du Stade Rennais FC. Les "Canaris" (comme ils sont surnommés) se sont d’ailleurs imposés 3 buts à 0, lors de la 13ème journée de championnat :
Stade Rennais FC B 0 - 3 Quevilly US
Buts : Coquio (2e), Laup (65e) et Buchon (90e).
- Stade Rennais : Diallo - Caro, Boye, Manier, Pivaty (Rouger, 78e), Pajot, Doumbia, Bru, Julienne, Sissoko, M’Laab.
- Quevilly : Rhoufir, Vanoukia, Weis, Beaugrard, Fidelin (Bétin, 63e), Fedelé, Corbard, Ouahbi, Vaugeois, Coquio (Buchon, 89e), Laup (Passape, 89e).
Les "Jaune et Noir" sont actuellement positionnés à la 8ème place du championnat de CFA (avec 41 points), mais ne comptent que cinq points d’avance sur le premier relégable, à savoir... la GSI de Pontivy. Les coéquipiers du capitaine quevillais Grégory Beaugrard ont remporté 7 victoires depuis le début de la saison, et concédé quatre matches nuls pour 5 défaites. Les joueurs normands comptent quand même plusieurs matches en retard du fait de leur magnifique parcours dans l’épreuve reine. Avant d’affronter le SRFC, l’US Quevilly vient de l’emporter deux fois consécutivement face au FC Mantois (2-0) puis samedi dernier à Viry-Châtillon (3-1).
En outre, Régis Brouard, l’entraîneur quevillais, est un ancien joueur professionnel ayant évolué au poste de meneur de jeu à Nîmes, Caen et Montpellier notamment. Il entraîne le club de Seine-Maritime depuis mai 2008, avec l’ objectif à moyen terme d’une montée en championnat National.
- Vanoukia face à son club formateur :
Formé à Rennes, Cédric Vanoukia a évolué sous la tunique "Rouge et Noir" du Stade Rennais FC durant quatre saisons (2001-2004). Ce défenseur de métier n’a d’ailleurs évolué qu’avec l’équipe réserve rennaise, sans jamais jouer en professionnel. Il fut cependant le capitaine des bleuets (équipe de France des moins de 18 ans), et a côtoyé la génération des Puygrenier, Etienne Didot, Ilunga, Dorothée ou Steven Pelé. Il quittera ensuite le Stade Rennais pour rejoindre les rangs du Stade Brestois 29, qui évoluait à l’époque dans le championnat National. Né à Rennes, le Guadeloupéen d’origine aura envie de se montrer à son avantage face à son club formateur.
- Grégory Beaugrard, capitaine de l’USQ :
« Pour mon premier huitième de finale je suis ravi. Bien sûr, comme tout le monde, j’aurais voulu tomber sur Marseille, Bordeaux ou Lyon, mais Rennes ça reste une grosse formation, avec de joueurs talentueux, des artistes du ballon à l’image de Pagis, Leroy, Briand, etc. » (Paris Normandie).
- Cédric Vanoukia (défenseur de Quevilly) :
« Aussitôt après notre qualification contre Angers, Charles Chaory, le docteur de Rennes qui m’a suivi après ma grave blessure m’a téléphoné pour me féliciter en ajoutant qu’il nous attendait pour les huitièmes. C’est un devin, il ne pensait pas si bien dire. Je ne pouvais pas espérer tomber mieux. Rennes est mon club formateur, où je suis resté quatre ans. On peut rêver, comme Carquefou l’a fait il y a deux ans, sans oublier que la Coupe c’est du bonus et que notre pain quotidien est le championnat. Mais connaissant notre coach, il va bien nous préparer pour l’événement, même si à partir des huitièmes les surprises sont de moins en moins nombreuses.. » (Paris Normandie).
- Régis Brouard (entraîneur de Quevilly) :
« Ma première réaction n’a pas été franchement favorable. Ce tirage m’a même gonflé (sic) car Rennes et Nancy étaient les deux équipes que je ne voulais absolument pas affronter. Au contraire, Grenoble, Auxerre ou Boulogne ne m’auraient pas dérangé. Rennes, c’est quand même du solide, un potentiel important, une présence physique imposante et un génie dans leurs rangs avec Jérôme Leroy. Puisque l’USQ n’a encore jamais éliminé un club de L1, ce sera un argument supplémentaire pour motiver les joueurs. Avant ce rendez-vous on va enchaîner trois matches de championnat en quinze jours, il va donc falloir gérer nos phases de récupération. » (Paris Normandie).
nounours 35
8 février 2010 à 19h11Pourquoi ne pas refaire le même parcours que la saison derniere,mais cette fois ci ramener la coupe 39 ans déja
yankee boy
9 février 2010 à 21h32je ne pense pas. Je suis un fervent supporter du stade rennais mais quand je vois qu’une équipe de CFA bat une équipe de D1 qui joue en plus l’UEFA. Ca me rend triste de voir le niveau de notre ligue 1... c’est a croire que des gens même pas payé on plus envie de jouer au football que des joueurs qui touche 20000 euros par moi !
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