Jeudi après-midi, lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match, Guy Lacombe est revenu sur l’installation cette semaine de bâches à la Piverdière (voir par ailleurs).
« La décision a été prise bien avant et c’est un hasard si elle n’est appliquée qu’aujourd’hui », explique l’entraîneur rennais. « Ces bâches vont nous permettre de faire des entraînement à huis-clos ici, et de préserver la pelouse du stade ».
« Quand vous jouez une équipe adverse à domicile, elle peut venir voir ce que vous faites et il n’y a plus aucune surprise dans le plan de jeu le lendemain ; vous êtes mort ! Ce genre de choses se fait partout en Europe, je ne vois pas pourquoi je m’en priverais ».
« À Guingamp, alors que nous étions relégables, nous allions rencontrer un autre relégable. J’ai envoyé mon adjoint là-bas pendant une semaine, pour suivre les entraînements. Et le match, on l’a gagné, grâce à ses observations. Moi, je veux me protéger de ça, et c’est pour le bien du Stade Rennais ».
Par ailleurs, deux mois après son arrivée à la tête de l’équipe, Guy Lacombe reconnaît que le Stade Rennais Football Club a alors « mal communiqué » lors de la passation de pouvoirs entre Pierre Dréossi et lui. « On s’est caché derrière des mots, des phrases pour dire qu’il n’y avait pas de problème ! [...] On a parlé de continuité. Certains se sont endormis par rapport à ça. Alors qu’un changement d’entraîneur, c’est quelque chose de grave ». Et Lacombe de conclure : « les semi-résultats face à Toulouse, Martigues et Marseille ont bercé tout le monde dans un certain confort. Et, aujourd’hui, on vit un retour à la réalité ».
Sources :
- Rennes-Infhonet
- Ouest-France
- Le Télégramme